Partout chez moi

Mirande (32), France 🇫🇷 

Je n’oublie pas mes défis. J’en ai plusieurs en parallèle en ce moment. Le respect du territoire, oser aller de l’avant, être totalement moi, être bien avec ou sans partenaire, la communication vulnérabilité, etc. Celui qui est le plus récent et le plus présent à mon esprit en ce moment est l’aptitude de me sentir partout chez moi. J’ai l’impression de gagner rapidement du terrain sur celui-là.

Je pense que c’est surtout parce qu’il ne reste que très peu de ma volonté personnelle. C’était en 1992, au cours d’une de mes tentatives d’immigrer vers mon pays natal, que j’ai découvert que mon souhait le plus profond était d’être la main et la voix de Dieu. J’avais déjà compris que toute difficulté que je pouvais vivre venait de ma résistance d’homme egotique, face à une volonté supérieure. Ça fait donc presque 30 ans que j’oeuvre en moi et que j’apprends à suivre une voie que la Vie semble avoir prévu pour moi. 

Dans mon monde, tous les problèmes, maladies, conflits ou autres malaises, ne sont que des expressions de la Vie qui nous montre notre déconnexion avec elle. Pour moi, ce sont les religions modernes qui nous ont détourné de nos rites et rituels païens permettant de nous relier à la source à travers les phénomènes naturels. Je vois bien à quel point la plupart d’entre nous acceptent leur lot de souffrance parce que c’est devenu “normal”.

Mes pathologies ont toutes disparues. J’en avais pourtant toute une collection. Et des costaudes, je peux vous l’assurer. Le processus a toujours été le même… décoder le langage de la Vie grâce au miroir et un peu de bon sens. Je me suis souvent trompé, mais pour chaque pathologie j’ai fini par trouver où le “mal-a-dit”, à quel endroit j’étais “mal-à-dieu” ou de quelle manière j’étais à côté de la plaque, de mes pompes… de moi-m’aime. 

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Quand certains disent que nous avons le “libre arbitre”, je ne partage pas du tout cette vision. Quand je constate qu’en choisissant d’aller à gauche je reçois le bâton et qu’en allant à droite je reçois la carotte, je n’appelle pas ça la liberté du choix. Oui, le choix de rester malade ou de guérir, d’écouter son ego ou de se soumettre à une volonté plus grande que la mienne. Au fond, ce n’est pas un choix. 

Il m’a fallu beaucoup de souffrances et de temps pour que je craque. C’était vers mes 30 ans que j’ai commencé à comprendre qu’il était impossible de gagner contre la Vie. J’avais la tête vraiment dure. Alors, j’ai adopté l’adage sage anglais : “Si tu ne peux pas le battre, rejoins le !”. Mes maladies, malaises et autres problèmes sont devenus mes baro-maîtres. 

C’est en décodant chaque inconfort, que j’ai appris de la manière dure comment et à quel endroit changer. Il m’a fallu également beaucoup de temps pour comprendre qu’il ne s’agissait pas de changer simplement un comportement ou une attitude, mais qu’il s’agissait carrément d’apprendre à suivre une espèce de volonté supérieure, invisible et très subtile. Je pense que c’était quelque chose de naturel à l’époque de nos cultures ancestrales. 

J’ose dire que je deviens doucement maître dans cet art. De l’extérieur, mes élans, mes choix et mes itinéraires doivent souvent être incompréhensibles pour quelqu’un qui m’observe. Mais, je vois bien qu’en suivant le miroir et les signes, je suis sur une voie bien précise. C’est réellement une espèce de “fil conducteur” qui me mène étape par étape, à chaque fois un peu plus proche de “QUI JE SUIS VRAIMENT”. 

Merci pour ce lien, Eric… très touché par le contenu de la vidéo… ☺️ 

J’arrive doucement à cette obéissance absolue où mon expression devient la volonté pure de la Vie. Je le vois par les dons qui viennent et s’en vont, par la magie au quotidien, par ma santé, ma vulnérabilité… et la puissance qui me traverse. Ce n’est pas simple du tout pour la petite personne que je suis aussi malgré tout, de se laisser faire, de lâcher ses envies et de vivre ce qui n’est pas nécessairement confortable. 

Israël, la France ou ailleurs… une maison, une chambre, un camion ou à la belle étoile… au fond, ça n’a plus aucune importance pour moi. J’ai compris ! Le monde est ma maison… ses habitants sont ma famille… et l’Amour est ma religion. Je n’ai nulle part en particulier à aller, aucun niveau spirituel à atteindre et absolument plus rien à faire. Tout est là, ici et maintenant, avec ce qui m’entoure. Je le sens de plus en plus fort. Je suis déjà chez moi ! 

Alors, je réponds au fur et à mesure à ce qui se présente. Hier, j’ai rempli un premier questionnaire permettant de démarrer le processus d’immigration… j’ai proposé mon camion à mon fils spirituel en cas de départ… puis, j’ai reçu 4 invitations ouvertes, et un peu vagues pour l’instant. Du coup, mes pistes sont un peu brouillées et je ne sais plus dans quelle direction rouler. 

En même temps, l’Ami chez qui je suis m’a proposé de rester chez lui quelques jours. Ça tombe bien et c’est ce que je vais faire. Quelques jours pour avoir le temps de voir re-apparaitre clairement le fil conducteur de mes tir-fesses. Si en partant je ne sais toujours pas vers où me diriger, il m’a montré un spot parfait près du Réservoir du Lizet où je me poserai par la suite pour un petit temps avec ma maison sur roues.                            

∞💜∞


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2 commentaires sur « Partout chez moi »

  1. J’ai bien fait d’aller chercher le lien du jeune méditant sur youtube parce que la vidéo est plus longue de 4 minutes que celle de facebook que j’avais vue (a Retenir) et on apprend des détails sur sa vie
    Il avait 16 ans en 2006 ce jeune méditant étrange

    Aimé par 1 personne

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