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Modiâin, IsraĂ«l đźđ±Â
Mes trois rendez-vous d’hier m’ont appris que mĂȘme si ma folie est authentique, elle n’a pas encore trouvĂ© son expression juste. Pour l’instant, elle se manifeste, quand elle se manifeste, la plupart du temps, d’une maniĂšre plutĂŽt extĂ©riorisĂ©e et extravagante. J’ai compris que je compense certainement encore le temps passĂ© dans ma camisole psychique et d’autres limitations injustes imposĂ©es par la sociĂ©tĂ©… et que je mets peut-ĂȘtre un chouya trop de volontĂ© pour m’en libĂ©rer.
Heureusement que je sais Ă quoi ressemble ma folie enracinĂ©e, centrĂ©e et connectĂ©e. J’ai vĂ©cu la grĂące de la vivre Ă maintes et maintes reprises. Elle m’emmĂšne dans un espace ou je me sens chez moi et en paix et oĂč je perds toute expression et volontĂ© personnelle. Selon la situation, je suis dans un Ă©tat de transe chamanique plus ou moins profond et les paroles et les propositions me traversent sans rencontrer de rĂ©sistance. Ce qui vient, c’est moi et MOI Ă la fois et je me trouve comme un portail ouvert avec une pied dans chaque rĂ©alitĂ©.
Et c’est okay tout ça. Ce n’est pas un problĂšme, juste un constat nĂ©cessaire pour aller plus loin. Pas question de brimer ce qui vient. Pas question de m’imposer moi-mĂȘme quoi que ce soit comme frein ou limitation. Le dĂ©sĂ©quilibre a Ă©tĂ© pendant trop longtemps vers un cĂŽtĂ© et avant de trouver mon Ă©quilibre de maniĂšre durable il est logique que je passe d’abord, pendant un certain temps, par l’autre l’extrĂȘme. Je dois laisser faire la nature et me laisser vivre le processus d’autorĂ©gulation.
Il est bien possible que le Vieux Fou que je suis en train de devenir ait une expression tellement crĂ©ative et originale qu’il est carrĂ©ment impossible de le prĂ©dire et d’en avoir une idĂ©e concise avant l’heure. Il est trĂšs possible quâune fois que lâavalanche verbale et gestuelle sera arrivĂ©e Ă sa fin, que mon expression sera devenue plutĂŽt silencieuse, Ă©nergĂ©tique et tactile. Je porte en moi encore le souvenir lointain d’ĂȘtre un calme, centrĂ©, enracinĂ©, autonome et joyeux avec une prĂ©sence accrue. Cela n’empĂȘche pas l’extravagance par moment. La question n’est pas CE que je fais… mais d’OĂ en moi ça vient.
Bon, ça fait depuis une dizaine de jours qu’IsraĂ«l vit le dĂ©confinement. Toutefois, mes rythmes n’ont pas changĂ©. Je vis exactement comme avant et ne mets quasiment pas le nez dehors, Ă part quelques courses une fois tous les 3 ou 4 jours pour chercher mes boissons. Entre mes cours d’hĂ©breu, mes articles, mes rendez-vous et les rĂ©unions de La Grande Famille, il ne me reste plus beaucoup de temps. Entre mes activitĂ©s programmĂ©es, je fais mes devoirs et je m’exerce sur Duolingo… et au moment oĂč le soleil et moi nous nous couchons, je m’offre un moment de dĂ©tente avec un film.
Quelque chose me dit, que ce n’est pas pour rien que je reste Ă l’intĂ©rieur. D’une certaine maniĂšre mes engagements sont comme des signes qui me disent de rester confinĂ©. Pas de souci, je me sens bien dans ma peau et dans ma vie. Je suis juste curieux de savoir ce qui se trame. Est-ce juste une maniĂšre de me calmer encore et encore et de m’Ă©panouir avec mon intensitĂ© intĂ©rieure ? Ou est-ce que le Corona rode encore dans la nature et la Vie me tient Ă l’Ă©cart ? Quoi qu’il en soit… tout me va ! Je suis lĂ , prĂ©sent, attentif, rĂ©ceptif et enseignable… prĂȘt Ă suivre les indications que le Vivant m’envoie… La seule chose qui ne changera jamais, c’est le changement lui-mĂȘme, n’est-ce pas ?
ConfinĂ©s ou dĂ©confinĂ©s, je nous souhaite une dĂ©licieuse journĂ©e de plus ââ€ïžâÂ
Modiâin, IsraĂ«l đźđ±Â
My three meetings yesterday taught me that even if my foolishness is authentic, it has not yet found its right expression. For the moment, it manifests itself, when it manifests itself, most of the time, in a rather exteriorized and extravagant manner. I understood that I certainly still make up for the time spent in my psychic strait-jacket and other unfair limitations imposed by society … and that I may be putting a little bit too much willpower to free myself from it.
Fortunately, I know what my rooted, centered and connected madness looks like. I have lived the grace of living it over and over again. It takes me to a space where I feel at home and at peace and where I lose all expression and personal will. Depending on the situation, I am in a more or less deep shamanic trance and the words and the proposals pass through me without encountering resistance. What comes is me and ME at the same time and I find myself as an open portal with one foot in each reality.
And it’s okay all that. This is not a problem, just an observation necessary to go further. No question of bullying what is coming. No question of imposing myself anything as a brake or limitation. The imbalance has been for too long on one side and before finding my balance in a sustainable way it is logical that I first pass, for a while, through the other extreme. I have to let nature take over and let myself go through the process of self-regulation.
It is quite possible that the Old Fool that I am becoming has such a creative and original expression that it is downright impossible to predict it and to have a concise idea of ââit before the time comes. It is very possible that once the verbal and gestural avalanche has come to an end, my expression will be rather silent, energetic and tactile. I still carry with me the distant memory of being calm, centered, rooted, autonomous and joyful with an increased presence. This does not prevent extravagance at times. The question is not WHAT I do … but WHERE it comes from inside me.
Well, it’s been ten days since Israel experiences deconfinement. However, my rhythms have not changed. I live exactly as before and hardly put my nose outside, apart from a few errands once every 3 or 4 days to get my drinks. Between my Hebrew lessons, my articles, my meetings and the reunions of The Big Family, I don’t have much time left. Between my scheduled activities, I do my homework and I practice Duolingo … and when the sun and I go to bed, I offer myself a moment of relaxation with a film.
Something tells me that it’s not for nothing that I stay inside. In a way, my commitments are like signs telling me to stay confined. No worries, I feel good in my skin and in my life. I’m just curious to know what’s going on. Is it just a way to calm myself down again and again and to enjoy my inner intensity? Or does the Corona still roam in nature and Life keeps me away and safe? Anyway … everything suits me! I am there, present, attentive, receptive and teachable … ready to follow the indications that the Living sends me … The only thing that will never change is change itself, isn’t it ?
Confined or unconfined, I wish us another delicious day ââ€ïžâ
Le miroir ne peut pas renvoyer une image plus claire que celle-ci ! Si je m’y rĂ©fĂšre, Ă travers ton article j’entends que la « solution » est toujours plus simple que ce que je crois. C’est mon fameux « y’a qu’Ă » đ Mon « lĂącher prise ». Mon « cerveau qui se dĂ©connecte ».
C’est aussi l’Ă©nigme que j’avais Ă©crite dans un de mes textes il y a deux ans : « Pour s’en sortir, il faut s’enfoncer » – je dĂ©signais un piĂšge Ă doigts chinois.
Merci merci merci merci Gandalf le Grand Schtroumpf !!!!!
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Merci Frodon Potter…. đ
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