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Modi’in, Israël 🇮🇱 

Nous sommes déjà le 1 juin et à part quelques éternuements habituels, je n’ai pas eu la moindre poussée d’allergie. Depuis que j’ai, à 5 ans et demi, été forcé de quitter ma terre, mon père, mes amis, mon école et mon ami-chien Flippie, le 6 juin 1962… chaque année, à l’approche de la date anniversaire, l’allergie envahissait de plus en plus mon corps. Je sais que c’est un conflit intérieur, d’au moins, une double séparation… et j’en ai vécu de multiples. Quand j’étais jeune, à Amsterdam, je ne m’en rendais pas trop compte car je passais mes étés à la piscine municipale. 

Certes, j’avais toujours le nez qui coulait et toujours un mouchoir dans ma poche… que j’appelais parfois pour rigoler « mon meilleur ami ». En fait, comme toutes les maladies, c’était simplement un conflit de territoire. C’était comme si mon corps me rappelait chaque année que j’aurais dû ou pu dire : « Ne me touchez pas… laissez moi dans ma maison, dans mon pays avec mon père, mes amis, mon école et mon chien… vous n’avez aucun droit de décision sur moi sans mon consentement… j’ai droit au choix quand il s’agit de ma destinée, peu importe mon âge… cessez de mettre mon intégrité intérieure en péril… et quittez mon territoire sur le champ…! ». 

Et chaque année les éternuements revenaient. Mon nez coulait, ma gorge me faisait mal, mes yeux pleuraient et j’ai failli même une fois mourir étouffé quelque part dans un champ vers 1998. C’était tout simplement les symptômes d’un petit garçon triste… J’ai fait de longues années de thérapie avec une Amie-Kinésiologue hors paire pour me libérer de mes allergies. Jusque récemment je n’avais pas compris pourquoi elles ne voulaient pas s’en aller, alors que les séparations avaient été belles et bien réparées.

Encore et encore, il m’a fallu des soins pour mes allergies… et mes lombagos à gogo et difficultés intimes aussi d’ailleurs. A chaque fois les allergies traduisaient d’autres conflits intérieurs. C’est seulement depuis que j’ai compris que le conflit-dénominateur de toutes les maladies et malaises est le Territoire, que je vu comment l’allergie avait pu persister. Il n’existe pas d’allergie contre les choses, des aliments ou des situations… Ce ne sont que des symptômes qui pointent vers l’endroit où se trouve notre véritable allergie ; l’intrusion des autres et notre incapacité à nous positionner adéquatement. 

Aujourd’hui, en homme libre, je tiens parfaitement mon territoire. A part une petite douleur à ma mâchoire à droite, physiquement certainement liée au fait que j’ai eu la bouche grande ouverte pendant 3 heures au cours de l’intervention sur ma molaire, je n’ai pas de pathologie visible. Celle-ci m’indique peut-être que je peux ouvrir ma bouche autant que je veux, si toutefois je n’exprime pas des mots en l’air (mots-l’air), avec trop de mon masculin. Je n’intruse pas et je ne me laisse pas intruser sans permission préalable. Je suis maître de ma vie et personne ne décide à ma place où je dois être, ni ce que je dois faire. Je suis un créateur responsable qui assume chacune de ses créations.

Mes allergies sont parties depuis plusieurs années déjà. Toutefois, je sais qu’elles peuvent parfois encore revenir. Et là, de retour sur la scène du crime, je m’y attends depuis début mai. J’attends patiemment que mes yeux commencent à piquer, ma gorge à gratter, mon nez à couler ou mes yeux à pleurer… en vain ! La seule chose qui provoque des réactions c’est quand je mange de la nourriture solide. Ma langue aime certes encore le goût de certains aliments, mais mon corps me dit qu’il n’y en a point besoin. D’ailleurs, dès que je mange la moindre chose, je grossis à vue d’oeil et quand j’arrête de manger, ça prend beaucoup de temps avant que je retrouve la ligne qui me va et me plait.

Demain, je reprends l’école et le trajet quotidien en bus vers Tel Aviv. En déménageant, en vivant plus proche de la ligne de bus 111, j’ai gagné une demie-heure sur chaque trajet. Je vais pouvoir voyager de manière un peu plus cool. Je dors avec les stores ouverts, alors je me réveille et me lève quand la lumière se pointe… ce qui est en ce moment vers 5 heures et quart. C’est du jamais vu chez moi ça ! Dès demain, je prendrai probablement le bus de 6 heures et descendrai quand je verrai la plage pour réviser mes mots et mes verbes en Hébreu, en longeant la mer à pied pour les derniers kilomètres.

« Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. » 

Pas étonnant… au début de l’aire chrétienne, notre ancienne culture avec ses sorcières de toutes sortes était encore bel et bien présente ! Je nous souhaite le retour de l’esprit saint en chacun d’entre nous… et la magie quotidienne naturelle qu’il apporte… ∞❤️∞ 

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Modi’in, Israël 🇮🇱 

It is already June 1st and apart from some usual sneezing, I have not had the slightest allergy. Since I was 5 and a half years old, I was forced to leave my land, my father, my friends, my school and my dog-friend Flippie, on June 6, 1962 … every year, at the approach of this birthday, allergy invaded more and more my body. I know that it is an internal conflict of, at least, a double separation … and I have experienced multiple ones. When I was young, in Amsterdam, I didn’t really realize it because I spent my summers in the municipal swimming pool.

Admittedly, I always had a runny nose and always a handkerchief in my pocket … which I sometimes called for fun « my best friend ». In fact, like all illnesses, it was simply a territorial conflict. It was as if my body reminded me each year that I should or could have said: « Don’t touch me … leave me in my house, in my country with my father, my friends, my school and my dog ​​… you have no right of decision over me without my consent … I have the right to choose when it comes to my destiny, regardless of my age … stop putting my inner integrity at risk … and leave my territory immediately …! « .

And every year the sneezing came back. My nose was running, my throat was hurting, my eyes were crying and I almost even died of suffocation somewhere in a field around 1998. It were all just symptoms of a sad little boy … I did long years of therapy with a wonderful Friend-Kinesiologist to free me from my allergies. Until recently I had not understood why they did not want to go, while the conflict of separation had been beautifully and well repaired.

Again and again, I had to take care of my allergies … and at the same time my back pains and intimate difficulties too. Each time the allergies reflected other internal conflicts. It is only since I understood that the conflict-denominator of all illnesses and discomforts is the Territory, that I saw how the allergy could have persisted. There is no allergy against things, food or situations … These are just symptoms that point to where our real allergy is; the intrusion of others and our inability to position ourselves adequately.

Today, as a free man, I hold my territory perfectly. Apart from a small pain in my right jaw, physically certainly related to the fact that I had my mouth wide open for 3 hours during the intervention on my molar, I have no visible pathology. This perhaps tells me that I can open my mouth as much as I want, if however I do not express words in the air (mots l’air in French), with too much of my masculine. I do not intrude and I do not allow myself to be intruded without prior permission. I am the master of my life and no one decides for me where I should be or what I should do. I am a responsible creator who assumes each of his creations.

My allergies have been gone for several years already. However, I know that sometimes they can still come back. And there, back on the crime scene, I have been expecting them since early May. I have been patiently waiting for my eyes to start itching, my throat to scratch, my nose to run or my eyes to cry … in vain! The only thing that causes reactions is when I eat solid food. My tongue still likes the taste of certain foods, but my body tells me that there is no need. Besides, as soon as I eat the least thing, I get visibly fat and when I stop eating, it takes a long time before I find the body line that suits and pleases me.

Tomorrow I will resume school and the daily bus journey to Tel Aviv. By moving, living closer to bus-line 111, I will save half an hour on each trip. I’m going to be able to travel a little cooler. I sleep with the blinds open, so I wake up and get up when the light starts to shine … which is right now around a quarter past five. This is unheard for me in my life! Starting tomorrow, I will probably take the 6 o’clock bus and get down when I see the beach, to revise my words and verbs while walking along the seaside for the last few kilometers.

« On the day of Pentecost, they were all together in the same place. Suddenly there came from heaven a noise like that of an impetuous wind, and it filled the whole house where they were sitting. Tongues, like tongues of fire appeared to them, separated from one another, and landed on each one of them. And they were all filled with the Holy Spirit, and began to speak in other languages, as the Spirit gave them to speak out. »

No wonder … at the beginning of the Christian air, our ancient culture with its witches of all kinds was still present! I wish us the return of the Holy Spirit in each one of us … and the natural daily magic it brings with it … ∞❤️∞