Tisser à deux

Paris (75), France 🇫🇷 

Je ne suis pas en couple. Pourtant, je ne suis pas tout à fait libre ou célibataire non plus. La relation que j’ai avec ma co-voyageuse parisienne n’est pas définie. Nous voyageons, explorons et expérimentons pour l’instant sans avoir donné un nom ni avoir attribué un statut à notre lien. Nous sommes dans des eaux troubles où rien n’est défini et où tout est possible. 😌

Il est autant possible que dans un an je sois le père d’un enfant que j’aurais conçu avec ma co-exploratrice et que nous vivions ensemble quelque part dans cette métropole… mais aussi que je sois dans le bus demain pour continuer mon itinérance en solitaire. Rien n’est acquis et chaque jour est un nouveau défi et l’occasion de vivre ce qui se passe pour moi de manière différente par rapport à mes expériences du passé. 😏

L’absence de statut est une évidence liée à nos deux personnalités, mais aussi un choix intérieur conscient. Il n’est pas question que je répète les mêmes erreurs que dans le passé et que je retombe dans les mêmes pièges. Ma compagne du moment n’y est pour rien. Si notre défi d’humain est d’aller, comme je le pense, vers l’Unité et que nous créons notre réalité dans ce but… alors, ma partenaire correspond exactement à qui je suis aujourd’hui et à ce dont j’ai besoin pour faire d’autres choix et me positionner différemment. 😏

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C’est donc bon pour moi d’aller lentement et de vérifier chaque jour si ce que je vis est toujours okay pour moi. Je connais mon piège principal, celui où je deviens le tout pour ma partenaire, que je la sauve et que je me fais jeter quand je ne suis plus utile. Je suis devenu un homme libre aussi pour cela. Je me suis libéré de ce besoin également. J’ai juste à gérer les débordements de ma nature profonde d’accompagnant. 😎

Je ne connais rien ou peu sur quasiment tout… mais je prétends être à la maison dans tout ce qui concerne le cheminement de l’homme et de la femme vers l’autre et vers le divin. Je vois exactement où j’en suis avec ma partenaire, ce qui se passe pour moi comme pour elle, ce qui ne va pas et même comment y remédier. Mais comment faire pour partager tout ça sans prendre la position supérieure du père, du thérapeute ou du maître ? Car pour moi, il est évident que pour tisser l’Amour à deux, les partenaires doivent se considérer et se vivre au même niveau. ✌️

Mais, bien évidemment nous sommes différents. Heureusement, car c’est aussi grâce à ça que je peux avancer. Même si nous partageons une vibration quelque part, nos idées et notre manière de voir la vie ne sont pas nécessairement les mêmes. Face à ça, je m’oblige à rester dans mon territoire autant que possible, à avoir une communication vulnérable et à utiliser le miroir pour ne pas accuser ma partenaire de quoi que ce soit. Mais, ça n’empêche pas des petits frottements par-ci et par-là. 💥 

Oh, je m’exerce depuis des années et au quotidien avec mes outils. J’avance petit à petit et je me maitrise de mieux en mieux. Si aujourd’hui je me trouve dans une situation beaucoup plus dense, c’est que j’ai tout ce qu’il faut pour la vivre ! Chaque exploration avec ma partenaire jusque là avait son sens. Celle-ci est la quatrième et le défi est probablement de vivre à travers un quotidien où elle va au travail et que moi, je n’ai à faire. 🤔

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Je pense que si je veux que notre exploration-sans-statut perdure, il devient de plus en plus indispensable de passer à la phase suivante. La première a été la découverte. La deuxième le partage de notre état vibratoire. La troisième l’audace de vivre notre simplicité. Celle ci, pour bonifier le quotidien, cela demande à mon avis d’établir ensemble les limites de notre relation… puis la forme que nous choisissons pour tisser ensemble. 🧐

Les limites sont importantes pour éviter les contrariétés ou blessures inutiles liées au non-dits. Okay, ça à l’air peut-être compliqué et mental, puisque ça ressemblerait de loin un peu à un contrat de mariage, mais ça permet à chacun de savoir quelle place il ou elle prend chez l’autre. De toute manière, rien ne pourra se figer dans le temps et chaque détail devrait rester ouvert à une mise en question ou une mise à jour. 😍

Quand je pense à la forme que pourrait prendre le tissage, je pense à une pratique quotidienne pour éviter de se scléroser et pour garantir l’évolution à deux. L’expérience m’a montré qu’il faut se parler, se toucher et jouer… tout en restant dans son territoire. Prendre régulièrement le temps pour échanger vulnérablement, se toucher au quotidien pour garder le lien palpable et jouer un jeu tantrique qui s’appelle Le Noble Yin et Le Noble Yang pour permettre à chacun d’exprimer et vivre ses besoins. 🥰

Je pense que nous en sommes là. Quoi qu’il arrive, je sais que je ne peux pas vivre sans honorer le mouvement de la Vie qui nous pousse à nous mettre en question et à évoluer. Ça a l’air dur peut-être tout ça, mais c’est pour moi carrément une critère relationnelle éliminatoire. Bon, jusque là tout a été quasiment parfait. C’est juste l’heure pour visiter un peu plus loin les méandres de la relation. A suivre…  😅 

Je vous souhaite une délicieuse journée… ∞💜∞ 


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4 commentaires sur « Tisser à deux »

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