Taillefer (09), France đ«đ·
Pendant 3 ans je suis allĂ© de maison en maison avec mon sac Ă dos. Parfois chez des familles, parfois chez des hommes, mais surtout chez des femmes. Elles mâavaient toutes fait venir pour comprendre pourquoi leur couple nâavait pas marchĂ© ou pourquoi elles ne trouvaient pas de partenaire. đ„
Avec chacune dâentre elles, jâai vĂ©cu pendant quelques jours comme leur compagnon de vie, partageant leur quotidien. TrĂšs rapidement jâai remarquĂ© que câĂ©tait toujours une histoire de territoire et de positionnement. Les femmes envahissaient, toujours involontairement et inconsciemment, le territoire des hommes. đ
Le positionnement
Je leur apprenais les frontiĂšres invisibles et subtiles de leur territoire et en mĂȘme temps jâapprenais Ă habiter de mieux en mieux le mien. Le problĂšme avec les hommes Ă©tait plutĂŽt une forme de confusion. Ils avaient surtout un manque de re-pĂšres et nâavaient pas appris Ă vivre pour et par eux-mĂȘmes. Ils vivaient Ă travers les besoins des femmes et transmettaient leur frustration, leur incompĂ©tence et leur colĂšre sur leurs fils. âĄïž
En vivant avec des familles, je voyais clairement les jeux entre les parents et le(s) enfant(s). De ma fenĂȘtre, il Ă©tait clair, dĂšs que jâentrais dans la maison, que les relations prĂ©sentes Ă©taient vouĂ©es Ă lâĂ©chec. Plusieurs scenarii se dĂ©roulaient en mĂȘme temps entre les diffĂ©rents membres de la famille. Le fond du problĂšme venait tout simplement dâun manque dâapprentissage. âïžÂ Â
Habiter son territoire
Je ne connais personne qui a appris de ses parents comment son corps fonctionne, comme sâaimer et croire en lui-mĂȘme, comment vivre Ă partir de son propre centre, comment rĂ©gler un conflit, comment apprĂ©hender la nature, comment occuper son territoire, comment se positionner, comment aimer lâautre et tisser lâamour ensemble. Par contre, nous avons tous appris avec le bĂąton et la carotte comment fonctionner comme des moutons dans une sociĂ©tĂ© de production. đ€
Jâai la nostalgie d’une Ă©poque que je nâai pas connue dans cette vie. Un temps oĂč les familles et la tribu fonctionnaient avec une connexion profonde et intime Ă la nature, oĂč chaque chose reprĂ©sentait un aspect du divin. La vie Ă©tait cadencĂ©e par des rythmes naturels comme la survie, mais aussi par lâapprentissage des pĂšres aux fils et des mĂšres aux filles⊠et des rites initiatiques pour valider les Ă©tapes essentielles de ceux qui apprenaient. Je pense quâil fut un temps oĂč chaque culture a connu ce voyage alchimique ensemble du deux vers le UN. đ Â
Scenario de couple
Il y a beaucoup Ă apprendre pour quâun couple puisse fonctionner et pour quâil puisse rĂ©pondre au sens profond pour lequel il existe, câest-Ă -dire permettre aux partenaires de cheminer ensemble de la dualitĂ© vers lâUnitĂ© et de transformer l’interdĂ©pendance en Amour rĂ©el. Je pense quâaujourdâhui jâai enfin ce quâil faut pour faire ce chemin moi-mĂȘme. Peut-ĂȘtre que jâai aussi ce quâil faut pour le transmettre. Le temps le dira, mĂȘme si je constate dĂ©jĂ que ma passion pour le Voyage Alchimique Humain lâemporte dĂšs quâune porte sâouvre. đȘ
Aujourdâhui je continue ma prĂ©paration seul. Jâexplore le chemin de lâAmour pour le moment avec une seule personne, jâaccompagne sporadiquement quelquâun⊠et de temps en temps jâanime un petit cercle dâhommes. Je viens de passer 3 jours dâexploration et il y a eu un cercle avant-hier soir. Le dĂ©nominateur commun des deux me confirme en tant que miroir clairement ce que jâai dĂ©jĂ partagĂ© dans mes articles rĂ©cents. đ
PĂąques a certainement remplacĂ© la fĂȘte paĂŻenne Beltaine
Le Printemps ouvre la voie Ă lâĂ©tĂ©. Tout repousse et fleurit. Le Dieu est devenu un homme qui dĂ©sire la DĂ©esse. Ils sâaiment, consument leur amour et la DĂ©esse tombe enceinte.
On danse autour du âMat de Maiâ, poteau dĂ©corĂ© de fleurs, rubans et guirlandes, symbole de lâunion sacrĂ©e de la DĂ©esse et du Dieu Cornu. La coutume voulait que ce jour lĂ les enfants plantent un arbre, lâarbre de Mai, symbole de croissance et de prospĂ©ritĂ©.
La fĂȘte de PĂąques coĂŻncide plus ou moins avec l’Ă©quinoxe de printemps. C’est la fĂȘte de l’Ă©ternel retour du printemps. La vie renaĂźt et une nouvelle ardeur saisit la nature.
Pour le christianisme qui a horreur de la nature, on remplace la résurrection de la nature par la résurrection du Christ. Les oeufs de Pùques symbolisent la renaissance de la nature.
En rĂ©sumĂ© ça donne ça… Je ne sais pas encore mâoccuper assez convenablement de moi-mĂȘme. Il est plus facile de trouver du bien-ĂȘtre et de la joie par procuration, quand dâautres sont prĂ©sents. De servir lâautre parce que je ne sais pas encore assez mâoccuper de moi est un piĂšge dans lequel je peux encore tomber. Câest pour cela que je suis tant seul avec moi-mĂȘme. đ¶ââïž
Je dois apprendre Ă transformer davantage la joie superficielle de lâego en Joie rĂ©elle âqui nâa besoin de rienâ. La prĂ©sence des autres de temps en temps me permet pour le moment de voir oĂč jâen suis, mais tant que je ne sais pas me nourrir pleinement de moi-mĂȘme et de ma source, je ne serai pas prĂȘt pour vivre mon rĂȘve. La place que je me vois occuper me demande dâĂȘtre entiĂšrement dĂ©sintĂ©ressĂ© afin dâĂȘtre au plus prĂšs de la Vie. đ»
Le gentil pouvoir des femmes
Ce nâest pas nouveau pour moi. Ăa fait un bout de temps que je me sĂšvre et que je me nourris progressivement Ă la source. Je dois aller plus loin et jâai compris que ma voie de passage se trouve dans ma folie personnelle. Il est plus important que jamais pour continuer mon chemin dâĂȘtre souple, de rester jeune, de vivre la simplicitĂ©, dâoser vivre mon originalitĂ© et affronter ma peur dâĂȘtre rejetĂ© quand je montre ouvertement ma diffĂ©rence⊠đ
Jâai compris que les notions du positionnement et du territoire sont essentielles et que je suis invitĂ© Ă changer mon attitude les concernant. Jusque lĂ , jâattendais patiemment de trouver des co-crĂ©ateurs parmi ceux qui respectaient par eux-mĂȘmes ces notions correctement. Je suis censĂ© passer Ă lâĂ©tape suivante et partager davantage, avec ceux qui cherchent Ă sâapprocher de moi, comment ĂȘtre en relation adĂ©quatement en respectant les territoires rĂ©ciproques. âșïžÂ  Â
Puissance !
Je vis le non-respect du territoire comme quelque chose de violent. Je pense que câest pareil pour tout le monde, mais Ă des degrĂ©s diffĂ©rents. En ce qui me concerne, je suis devenu trĂšs sensible sur le sujet. Mais, il est clair que la violence trouve sa source dans ma propre incapacitĂ© Ă mâoffrir ce dont jâai besoin. Câest Ă partir de lĂ que je vais moi-mĂȘme chercher ailleurs et que jâouvre mes portes Ă une intrusion rĂ©ciproque Ă©ventuelle. Câest violent pour moi et pour lâautre. đ„
Pour quâune relation, Ă 2 ou Ă plusieurs, puisse ĂȘtre saine, durer dans le temps et permettre aux partenaires de voyager ensemble vers des espaces plein de magie⊠savoir habiter pleinement son territoire est pour moi un prĂ©-requis incontournable, une condition sine qua non. Si une relation ne marche pas, ne cherchez pas plus loin. Un des partenaires a simplement fait intrusion de maniĂšre non-invitĂ© chez lâautre. Comme câest un phĂ©nomĂšne qui est devenu normal, toutes nos relations sont sur la sellette, sans exception. La seule variable qui reste, est le moment exact oĂč la goutte fait dĂ©border le vase. đ€š
Tisser jusqu’Ă l’Amour
Bon, aprĂšs quelques jours dâexploration, une belle rencontre entre frĂšres et la prĂ©sence dâune dizaine dâenfants ici Ă Taillefer, je retourne dans mon processus et ma vie en solitaire. Je sens de mieux en mieux que lâĂ©tat de âsolitude par absence des autresâ se remplace par âla richesse de pouvoir vivre ma libertĂ© avec moiâ. En ce qui me concerne câest clairement une des clĂ©s qui mĂšne vers la Joie qui dure. âșïžÂ
Je vous en souhaite plein ce lundi de Beltaine⊠đ„đ°đ„đ°đ„đ°
« Il est plus important que jamais pour continuer mon chemin dâĂȘtre souple, de rester jeune, de vivre la simplicitĂ©, dâoser vivre mon originalitĂ© et affronter ma peur dâĂȘtre rejetĂ© quand je montre ouvertement ma diffĂ©rence »
Miroir, miroir
Joyeuses PĂąques
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Bonne fĂȘte de Beltaine âșïž
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Que la joie « qui dure » renaisse en toi, en moi, en nous đ„đ»en ce lundi de PĂąques et s’y installe indĂ©finiment. đđŒ
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Amen âșïž
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On a perdu beaucoup de choses.
On ne parle plus notamment d’Astrologie.
On voit bien pourtant que la Pùque, la passage, est placé à la premiÚre pleine Lune de printemps.
Je me qualifie encore de chrétien, mais pour combien de temps ?
Je me sais définitivement incompatible avec quelque groupe chrétien que ce soit.
J’ai dĂ©butĂ© mes voyages « de l’autre cĂŽtĂ© » en avril 2014, il y a 5 ans trĂšs exactement.
J’ai rencontrĂ© le Grand Dragon dans la nuit de vendredi Ă samedi.
Il est prĂ©sent depuis le dĂ©but, m’approchant, me parlant trĂšs progressivement, selon ma capacitĂ© Ă l’entendre, et finalement, Ă le rencontrer.
La rencontre a été spirituellement violente pour moi.
J’ai rĂ©sistĂ© car la chose m’Ă©tait tout simplement inadmissible.
J’ai finalement capitulĂ©.
Je connais désormais son nom, il vit en moi.
Il est connu de tous, mais combien le connaissent ?
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Je ne sais pas encore mâoccuper assez convenablement de moi-mĂȘme. Il est plus facile de trouver du bien-ĂȘtre et de la joie par procuration, quand dâautres sont prĂ©sents. De servir lâautre parce que je ne sais pas encore assez mâoccuper de moi est un piĂšge dans lequel je peux encore tomber. Câest pour cela que je suis tant seul avec moi-mĂȘme. đ¶ââïž.
Beau miroir.
Je chemine lentement mais je garde le cap.
A bientÎt Michaël
MichĂšlle
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Ă bientĂŽt Michelle âșïž
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