Michael à Muret (31), France 

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En me réveillant ce matin, j’ai pensé à une autre raison qui explique ma difficulté à demander ma retraite. En fait, j’ai l’impression que je n’y ai tout simplement pas droit, car dans ma tête c’est pour les vieux et je ne me sens pas du tout mon âge. Même si je vieilli actuellement doucement intérieurement, je me sens encore très jeune. Okay, je ne me sens plus enfant, ado ou jeune adulte comme c’était encore le cas quand j’étais en Israël. Aujourd’hui, c’est quand je suis avec des gens entre 35 et 45 ans que j’ai l’impression de me trouver avec mes congénères. Peut-être que cela veut dire que j’accepte quelque part en profondeur mon passé et que la sensation rattrape la réalité ? Je ne sais pas vraiment. 🤪

Il est vrai aussi que la démarche administrative est vraiment compliqué pour l’homme simple que je suis devenu. Quelque part, dans mon for intérieur, je sens depuis ma jeunesse que je n’en aurais pas besoin, parce que notre monde va changer de tout au tout. Il y a aussi mon orgueil, parce que l’état française n’a pas enregistré tout mon parcours professionnel et le peu de preuves qui me restaient ont été détruites pendant l’inondation à Cannes en 2014 ou 2015. Du coup, pendant une simulation avec mon ancien comptable, je n’avais droit qu’à 280€ par mois. J’ai aussi très peur de perdre mon intégrité spirituelle et ma connexion profonde avec la Vie en acceptant l’argent… En même temps, je travaille depuis que j’ai 13 ans et je pense que je mérite ce bonus auquel j’ai légalement droit. 🤷‍♂️

La vente éventuelle du domaine où j’ai prévu de m’installer bientôt me pousse en avant. Si je veux stabiliser la situation et empêcher la vente, il faut que je rachète les parts d’un sociétaire partant… qui est à la hauteur de toutes mes économies. Deux situations peuvent indépendamment faciliter ma décision. D’une part, que j’accepte de recevoir ma retraite… et d’autre part, le bascule de mon corps vers l’état pranique… ou un mélange des deux. Depuis ce matin, je sens fortement que je suis intérieurement en train de me préparer à me séparer de mes réserves… même si pour une raison mystérieuse je n’aurais peut-être pas droit à la retraite. Je sens quelque part un appel de mes profondeurs à aller jusqu’au bout de mon dépouillement. 😅

D’un coup, pour m’assurer au moins un revenu de survie, je commence aussi déjà à m’imaginer comment continuer l’accompagnement sous une nouvelle forme et de proposer « une retraite de pause alimentaire pranique en continue ». J’ai prévu de me pencher sur l’idée pendant l’écriture de mon article de demain. En même temps, j’ai quand-même suivi les signes et j’ai posé l’acte quant à ma retraite. Tout à l’heure, avec l’Amie chez qui je loge, j’ai rempli la demande en ligne. J’ai senti une pression intérieure très forte tout au long de la procédure. Alors, nous l’avons fait aussi vite que possible. ll manque juste mon acte de naissance pour lequel l’administration va certainement me recontacter. En attendant, je vais déjà essayer de l’obtenir par le consulat d’Israël. 🍀

Bon, les choses bougent. A moi de m’adapter adéquatement au rythme des événements. Ni trop vite, ni trop lent. J’ai besoin de laisser l’espace à la Vie pour qu’Elle me montre si Baffrancou va effectivement être le lieu de naissance de La Grande Famille… ou non. Je me sens prêt à investir mes réserves et à me jeter corps et âme dans l’inconnu et l’insécurité que la dernière ligne droite de mon aventure de vie semble exiger. J’ai juste besoin de vérifier que ce n’est pas une manière de m’autodétruire… car après mon investissement il ne me restera vraiment plus rien… brrr… Comme une des premières Amies en France m’a dit en 1984 : « Qui va piano, va sano… qui va forte, va a la morte… ! » Piano donc… 🐌

Je vous souhaite une merveilleuse journée, soirée ou nuit… où que vous soyez… ∞❤️∞