Paris (75), France đ«đ·
Imaginez que je devienne maire dâune ville ! Ăa ne risque pas⊠mais imaginez-le juste pendant quelques instants. Puis, imaginez quâen tant que reprĂ©sentant de la population jâai compris lâimportance pour la commune de prĂ©server un espace vert et que mon investiture ait commencĂ© par un projet de loi permettant de garder cet espace intact. đł
Puis, pendant les prĂ©paratifs pour voter cette loi, un homme dâaffaire vient me voir et il me propose 10.000 ⏠pour que jâabandonne le projet et que je libĂšre lâespace pour des projets plus lucratifs. Bien Ă©videmment cette somme-lĂ ne me dĂ©tournerait pas de mon intĂ©grité⊠et je refuse. Puis, il mâen offre 50.000 âŹ. đ°
Ăa fait beaucoup dâargent ! Ăa correspond Ă 2 ans de vie modeste⊠Mmmmmm… Pourtant, mĂȘme si câest allĂ©chant, ça ne me suffit pas pour rompre mon engagement moral intĂ©rieur. Alors, lâhomme dâaffaire me fait lâoffre suivante⊠puis une autre⊠jusquâau moment oĂč je me laisse sĂ©duire. Est-ce que Ă 100.000 ? 200.000 ? Un million ? Quel prix aura mon intĂ©gritĂ© ??? đ€
Je pense que la plupart dâentre nous dirait quelque chose du genre : âOh, moi je resterai fidĂšle Ă mon Ă©thique, quoi quâil arrive !â Et peut-ĂȘtre que ce sera vrai. Pour des choses bien plus graves, des gens ont rĂ©agi de la mĂȘme maniĂšre. AprĂšs la deuxiĂšme guerre mondiale il y avait carrĂ©ment une polĂ©mique quant aux comportements destructeurs des Nazis. â
Les gens ne comprenaient pas comment un homme simple comme Eichman avait pu envoyer tous ces gens dans des camps dâextermination. Tous disaient : âMoi, jamais de la vie !â⊠ou quelque chose de ce genre. Jusquâau jour oĂč une simple expĂ©rience montre Ă quel point nous dĂ©passons rapidement nos limites et que presque chacun dâentre nous aurait fait pareil que nâimporte quel criminel de guerre. đ
Câest facile de juger ou de se positionner face Ă une situation stĂ©rile, thĂ©orique⊠ou aprĂšs coup. Personnellement, je suis persuadĂ© que notre humanitĂ© fonctionne souvent de maniĂšre trĂšs simple et que nous Ă©vitons tous, Ă des degrĂ©s diffĂ©rents en fonction des circonstances, les conflits, le danger, lâexclusion⊠bref, la souffrance. Jâai vu ce film Ă lâacadĂ©mie militaire 15 ans aprĂšs sa rĂ©alisation. Câest ahurissant de voir de quoi nous sommes capables !!! đł
Jâessaye dâĂȘtre aussi intĂšgre que possible, moi aussi. Bon, par moment je triche par-ci et par-lĂ . Personne ne me surveille⊠Parfois je mets un peu de mou⊠je craque⊠je nĂ©gocie⊠je me manipule tout seul. Puis, je reviens⊠plus fort de lâexpĂ©rience vĂ©cue. Je me remets dans les rails et avance aussi bien que je le peux sur mon chemin spirituel, ma quĂȘte, ma libĂ©ration du joug illusoire⊠ma raison de vivre. đ
Aujourdâhui je suis libre⊠et je suis persuadĂ© que lâorigine de cette libertĂ© se trouve entre autres dans lâabsence de compte Ă rendre. Je ne rĂ©clame rien de lâEtat et du coup il ne peut rien mâimposer ! Dans ma vision câest aussi simple que ça. La terre nâappartient par dĂ©finition Ă personne, ou Ă nous tous si vous voulez. Câest pareil⊠đ
Il y a trois ans jâai repris le pouvoir de ma vie. Jâai choisi dâĂȘtre responsable de moi, de mon existence et jâĂ©tais prĂȘt Ă en payer le prix. Au dĂ©but de mes pĂ©riples câĂ©tait trĂšs clair pour moi. JâĂ©tais vraiment prĂȘt Ă perdre des amis, mes affaires⊠et mĂȘme le peu dâargent qui me restait. JâĂ©tais conscient que je pouvais trĂšs bien finir Ă la rue. đ
La libertĂ© que jâai nâa pas de prix. Je vis des choses inimaginables⊠Ma vie est une aventure perpĂ©tuelle et les transformations intĂ©rieures que jâai vĂ©cues ces derniĂšres annĂ©es sont tellement libĂ©ratrices que je nâai pas lâintention dâarrĂȘter le processus. Pourtant, depuis quelques mois la vie me tente et je sens un piĂšge qui Ă©tait en train de se refermer autour de moi et qui peut mettre en pĂ©ril mon intĂ©gritĂ©. đ
Il sâagit dâargent ! Au dĂ©part jâavais une petite somme qui correspondait Ă environ deux ans de vie normale. Jâai utilisĂ© jusque lĂ environ 15% de mon capital. Je nâai pas peur⊠je sais que je ne manquerai jamais de rien. Je suis juste un peu attentif Ă mes dĂ©penses et je mâoctroie souvent mĂȘme des petites folies. đ»
Puis, est venue lâidĂ©e utiliser quand-mĂȘme mes droits Ă la retraite⊠Mmmmmm… MĂȘme si cela ne concerne que 200⏠par mois Ă tout casser, je me suis dit : âBon, pourquoi pas, câest Ă toi⊠ça prolongera ton espĂ©rance de libertĂ©.â Puis rĂ©cemment jâai compris quâĂ 65 ans jâaurais droit Ă un allocation de solidaritĂ© de 830âŹ, le ASPA⊠puis quâen attendant je pouvais demander le RSA de 550âŹ. Ces derniers jours ça devenait de plus en plus allĂ©chant. đ
Jâavais lâimpression, il y a seulement quelques jours encore, que câĂ©taient mes blessures qui rĂ©sistaient, alors pour faire le contre-pied jâallais accepter mes droits de citoyen. Pourtant, quelque chose en moi me faisait attendre et reculer lâĂ©chĂ©ance. Jâavais prĂ©vu de mâen occuper aujourdâhui. Et lĂ , plusieurs signes me disent de maniĂšre insistante : ATTENTION, PIEGE DEVANT ! Le miroir depuis plusieurs jours est trĂšs clair⊠Il dit NON. Je ne lâavais pas vu aussi clairement jusquâĂ un rendez-vous tĂ©lĂ©phonique avec quelquâun dâautre qui vit librement aussi. đ€š
JâĂ©tais en train dây aller. Et je vois que jâallais faire des compromis que jâallais brader ma libertĂ© et mon intĂ©gritĂ© juste Ă cause de lâapprĂ©hension face Ă lâinconnu⊠juste pour un peu de peur rĂ©siduelle. Je suis presque tombĂ© dans le piĂšge par peur de manquer⊠par manque de foi⊠par manque de confiance dans mes capacitĂ©s de prendre soin de moi jusquâau bout. Je pense que je me suis surtout laissĂ© happer par la peur des autres. En Ă©crivant ces derniĂšres lignes, je sens que le renouvellement dâun engagement est en train de se prĂ©parer Ă lâintĂ©rieur de moi. đ
Je sens dĂ©jĂ lâeffet bĂ©nĂ©fique dans mon ventre qui accompagne mon intention de renoncer Ă mes droits pour la deuxiĂšme fois. Câest tellement bon de choisir la simplicitĂ© du moment prĂ©sent. Ăa me donne envie de pleurer de bonheur⊠Mon enfant intĂ©rieur jubile, la couleur indigo brille au fond de moi⊠Je me sens Ă nouveau cohĂ©rent ! đ
Alors⊠OUI, je renonce Ă lâassistanat collectif⊠Je dis OUI Ă moi, Ă mon intĂ©gritĂ©, Ă mon enfant intĂ©rieur, Ă ma divinitĂ©, Ă la foi, au moment prĂ©sent⊠Je resterai LIBRE afin de pouvoir rester intĂšgre, honnĂȘte, vrai et objectif⊠et souverain de ma propre VIE. đ
DĂ©licieuse journĂ©e Ă tous⊠âđ»âđ»âđ»âđ»âđ»
Bonjour Michael,
Oui, il est facile de juger les faits Ă postĂ©riori, de se dire que ce qui s’est passĂ© durant la deuxiĂšme guerre mondiale est dĂ©gueulasse… Et ça l’est !
Il y a quelques temps, Ă la radio j’entendais parler de la torture et, bien sĂ»r du haut de ma bienveillance je jugeais les faits. Puis je me suis posĂ© la question, serais-je moi capable de torturer ?
Oh que non bien évidemment.
Et pourtant !
J’ai imaginĂ© mon enfant enlevĂ© par un pĂ©dophile et le seul moyen pour moi de le retrouver est d’aller voir une personne qui connait l’endroit oĂč il est sĂ©questrĂ©. Sachant le temps comptĂ©, la douleur et la colĂšre m’habitant, que serais-je capable de faire pour obtenir cette adresse ? Que feriez-vous si c’Ă©tait votre enfant ? LĂ , comme tu le dis, nous dĂ©passerions tous nos limites.
Bien entendu, c’est un cas montĂ© de toute piĂšce et comme vous tous, je trouve la torture abjecte.
Mais Ă bien y rĂ©flĂ©chir, l’amour et la haine ont une part Ă©gale en nous. A nous de choisir le bon camps.
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Merci de pour ton partage Eric… Oui… A nous de choisir… âșïž
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Hello, en voilĂ une question importante (Ă mes yeux), essentielle mĂȘme !! đ
Quelle confiance je m’accorde, Ă moi, Ă ma capacitĂ© de crĂ©ation, Ă l’Univers ?
De plus, je pense que cela reviendrait Ă me faire « materner » ;-)…et lĂ , la sauce est plus chĂšre que le poisson….. đ đ đ
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Oui, Ă je partage ton avis ! Et si encore au moins la sauce Ă©tait bonne… đ
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Il y a 4 ans, j’avais dis que ce que j’aime d’abord en toi, c’est ta sincĂ©ritĂ©, mĂȘme dans tes contradictions.
Ma contradiction du jour concerne mes 4 enfants. Je veux une pension de retraite pour pouvoir les aider, les accompagner le temps qu’ils prennent leurs places. Donc je nĂ©gocie fermement avec l’administration. L’amour de mes enfants m’a sauvĂ© la vie. L’argent de ma retraite me permet de les soutenir sur le plan matĂ©riel. J’Ă©tais Ă la rue Ă 18ans, j’ai envie qu’ils puissent faire les Ă©tudes de leur choix.
Je paye aujourd’hui le prix de ma contradiction : du stress.
J’ai encore une difficultĂ© Ă faire confiance Ă la Vie, Ă l’Amour.
Bon, je suis en chemin, la pente est parfois raide. Je prends le temps.
Délicieuse journée à toi.
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Savoure mon frĂšre, savoure… peut-ĂȘtre nous nous ennuierons une fois arrivĂ© au bout du chemin… đ
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whaouh!!!! Alors lĂ je suis franchement impressionnĂ©e ….respect Ă toi Michael Gallasch, Homme Libre de toutes attaches…
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Merci ValĂ©rie âșïž
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J’ai vu cette vidĂ©o, il y a longtemps.
C’est ahurissant, j’aurai envie de dire que « non je ne ferai ce genre de chose » ou que « non je n’ai pas de prix » mais on ne sait jamais, et tout change tout le temps.
Mais effectivement, ça secoue de voir de quoi nous sommes capable!
Tu dis que personne ne te surveilles, ou que personne ne nous surveille du coup, et pourtant, nous nous surveillons nous mĂȘme gardien observateur de nos choix đ
Et fĂ©licitation pour ton choix, ce n’est pas Ă©vident, mais quand les choses sont alignĂ©es et qu’on est capable de le ressentir, tout devient plus simple đ
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Merci « CannelleSide »… âșïž
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Interessante reflexions…
Voici les miennes:
-l’argent d’une retraite n’est que de l’argent qui me revient apres avoir cotisĂ© pour. C’est donc pas un cadeau, si ce n’est un cadeau que je me fait a soi-mĂȘme.
– percevoir une allocation de solidaritĂ© reduit elle la libertĂ© ou en donne t’elle? :
Personnellement je prefere recevoir de l’argent pour pouvoir vivre , surtout si on ne me demande rien en echange.
– Si je paie ma libertĂ© avec des Ă©conomies, suis-je vraiment libre?
Ma reponse est non , puisque je depend de mon argent! đ
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Merci du partage de ton point de vue Eric âșïž
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J’ai longtemps naviguĂ© dans mon rapport Ă l’argent, Ă l’autoritĂ© et Ă l’amour… Toujours rebelle Ă l’autoritĂ©, Ă la loi, au PĂšre, en rĂ©action Ă des blessures d’abus, de prise de pouvoir, de non respect de mon ĂȘtre. Et la vie n’a eu de cesse de me prĂ©senter des situations oĂč je m’embourbais de plus en plus, jusqu’Ă l’isolement, dans ma quĂȘte de libertĂ©. Aujourd’hui mĂȘme si c’est encore difficile, je me surprends Ă considĂ©rer qu’une autoritĂ© peut aussi ĂȘtre bienveillante. Je lisais hier : ‘la foi, ce n’est pas croire en Dieu, la Source etc…. c’est croire que Dieu est Amour’. C’est un saut quantique pour moi… ! mais si je le franchis, alors je pourrais considĂ©rer que ma libertĂ© ne dĂ©pend plus que de moi, mais que nous sommes tous interdĂ©pendants et je n’aurais plus peur de m’abandonner Ă l’amour, sous quelque forme que se soit (Rsa, aides etc….). VoilĂ Michael, ma rĂ©action suite Ă ton partage. Bien sĂ»r cela ne concerne que moi !
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Merci Catherine de ton tĂ©moignage âșïž
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