Modi’in, Israël 🇮🇱 

J’essaie de finir les formalités administratives restantes avant le shabbat, afin d’avoir la tête libre pour mon travail de Doorman que je démarre dimanche. J’ai commencé ce matin, accompagné de Rosa, par un test pour vérifier mes yeux, dont j’aurai besoin pour convertir mon permis de conduire français en un permis Israélien.

Ensuite, je me suis inscrit à la sécurité sociale, où j’ai pu au même endroit remplir les formulaires pour ma carte d’identité… que je vais recevoir déjà dans une dizaine de jours. Ensuite, Cheryl, la femme de mon ami diplomate, m’a obtenu un rendez-vous pour jeudi à Jerusalem pour convertir mon permis.

Demain matin, je retourne à Ramlah pour signer les papiers qui me permettront de recevoir l’argent que l’état me versera sur mon compte. Ensuite, il ne me reste qu’à m’inscrire à l’assurance maladie, Maccabi, ce que je ferai jeudi après-midi ou vendredi matin. C’est tout près d’ici, donc je peux y aller à pied. Puis, le tour est joué…  

J’ai trouvé l‘hôpital Thehelon à Yafo où je suis né ! Aujourd’hui c’est l’hôtel The Jaffa,
qui se trouve à 2 km de l’Intercontinental où je serai Doorman dans quelques jours.

Hier, j’ai commencé à chercher un logement à Tel Aviv. J’aime garder les choses simples et si je peux éviter des trajets en bus pour aller au travail, je préfère autant. J’ai mis des annonces dans des groupes Facebook prévus à cet effet et j’ai envoyé la même info à quelques amis. Maintenant, je lâche et je verrai bien ce qui viendra dans ma direction. En attendant, je suis très bien ici à Modi’in chez Rosa. 

Au départ, je préfère rester aussi léger que possible et sous-louer simplement une chambre. La plupart des gens qui ne réussissent pas à rester ici font quasiment tous la même erreur et dépensent trop et trop vite leurs économies. Tant que je ne connais pas mon salaire, ni mes frais au quotidien, je dépense le moins possible.

J’ai appris à vivre avec peu et je vois bien que ça me sert ici. Par expérience, je sais que la plupart des choses que nous achetons sont des produits de luxe et vraiment superflus. Elles rendent peut-être l’existence plus agréable, mais augmentent considérablement et silencieusement nos dépenses.

Des vêtements, des affaires de toilette et des boissons… ça me suffit pour l’instant ! Il est plus facile d’augmenter des dépenses que de corriger un déficit bancaire chronique. Dany, une de mes élèves de la gymnastique disait souvent : « Chi va piano va sano e chi va sano va lontano, ma chi va forte va alla morte ! » Ceci veut dire en gros : « Qui va tranquille va sûrement et qui va sûrement va loin, mais qui va trop rapidement va à la mort. »

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