Anglet (64), France đ«đ·Â
Je nâai presque pas dormi. Jâai passĂ© toute la nuit Ă refaire lâamĂ©nagement de ma chambre sur roues. Je pense que cela a Ă©tĂ© enclenchĂ© par la petite camionnette rouge de mon voisin allemand. Avant de partir avant-hier, il mâa montrĂ© comment il avait optimisĂ© lâespace dans lâhabitacle de sa voiture. MalgrĂ© moins de surface et le cĂŽtĂ© bric-Ă -brac, il avait des toilettes sĂšches, un sono, des espaces de rangement, son rĂ©servoir dâeau, de quoi cuisiner, de lâĂ©lectricitĂ© fournie par un panneau solaire attachĂ© sur le toit avec des sangles⊠et 3 planches de surf !!!
Il avait fabriquĂ© une simple structure en bois qui nâĂ©tait nulle part fixĂ©e Ă la tĂŽle et qui tenait trĂšs solidement sans bouger. Câest ça qui mâa mis Ă cogiter. Câest lĂ aussi que je vois Ă quel point jâai changĂ©. Autant que lâamĂ©nagement de mon van Ă©tait presque un obstacle insurmontable il y a un peu plus dâun an, aujourdâhui cela aurait Ă©tĂ© une vraie partie de plaisir !Â
Je me suis vu dĂ©faire tout ce que jâai construit et remettre lâintĂ©rieur complĂštement Ă nu. Ensuite je me suis vu mettre une structure en bois oĂč je coince les premiers morceaux au sol entre les parois en tĂŽle, avec quelques coups de marteau. Ensuite, je me suis vu construire le reste de la structure Ă partir de la. Aucun trou dans la tĂŽle, juste des lames de bois rectangulaires vissĂ©es entre elles. Une structure qui se maintient toute seule solidement entre les parois. Je me suis vu mettre de lâisolation dans les espaces vides entre les planches, puis les fermer avec des panneaux. Je me suis vu crĂ©er des banquettes, mon lit en hauteur, des places de rangement, etc⊠Tout serait tellement plus simple si je devais le faire aujourdâhui.Â
Jamais deux sans trois… đÂ
Si je nâai pas cessĂ© de cogiter, câest parce que tout sâest passĂ© de maniĂšre conceptuelle dans ma tĂȘte et je nâai pas pu terminer les Ă©tapes rĂ©ellement. Alors, je suis passĂ© sans fin dâalternative en alternative, dans mes constructions. Du coup, je me suis levĂ© tĂŽt ce matin, vers 7 heures dĂ©jĂ . Il faisait encore nuit et jâen ai profitĂ© pour aller au toilettes et prendre ma douche sur la plage sans que tout le monde me regarde. Il semble que je mâhabitue aussi Ă la vie Ă lâextĂ©rieur, car jây suis allĂ© en maillot de bains et je nâai pas eu froid.Â
Câest sur le chemin de retour vers mon camion que je pense avoir compris ce qui sâest passĂ© pour moi cette nuit. Je nâai pas du tout lâintention de refaire ma chambre, bien Ă©videmment. Sauf peut-ĂȘtre si je reste finalement en France et que je prĂ©vois encore de dormir dedans un certain temps. Ce serait peut-ĂȘtre mĂȘme pour le plaisir, pas par nĂ©cessitĂ©. En fait, câĂ©tait de ma structure interne dont il sâagissait. Câest elle que jâai Ă©tĂ© en train de dĂ©faire, puis de refaire encore et encore.Â
Ma nouvelle vie est enfin lĂ et je suis prĂȘt pour cette nouvelle aventure. Le passage dure depuis plus dâun an dĂ©jĂ . Câest comme si toutes les autres vies que jâai vĂ©cues ont uniquement servi Ă que je puisse vivre celle-ci. Peut-ĂȘtre que jâen aurais 9 comme les chats⊠puisque je suis un chat-man, un chat-lâhomme. Alors, câĂ©tait un peu comme un âresetâ cette nuit. De toute maniĂšre, le voyage du moment est en lui-mĂȘme une Ă©norme remise Ă zĂ©ro. Michael doit devenir MICHAELâŠÂ
Quelques amis-lecteurs semblent voir quelque chose en moi. Peut-ĂȘtre quâils me comprennent vraiment⊠peut-ĂȘtre pas tout Ă fait. Quoi quâil en soit, jâai lâimpression quâils cherchent Ă mâaider en me proposant des choses. Ils me posent des questions, me donnent des conseils, mâenvoient des liens vers des projets dĂ©jĂ en cours ou des vidĂ©os dâautres rĂȘveurs. MĂȘme si pour lâinstant ça nâa pas Ă©tĂ© concluant, jâapprĂ©cie leur intention.Â
Je suis prĂȘt Ă participer Ă un projet unificateur. De prĂ©fĂ©rence lĂ oĂč il y a des enfants. Je suis mĂȘme prĂȘt Ă y aller tout de suite si lâoccasion se prĂ©sente. Jâannulerais peut-ĂȘtre mĂȘme ma dĂ©marche vers IsraĂ«l si la Vie en dĂ©cide ainsi. Câest toute une histoire de signes et de chronologie. Par contre, je ne ferais aucune dĂ©marche. Je suis dĂ©jĂ passĂ© par lĂ . Je ne me vendrais pas et je ne ferais aucun effort. Si quelquâun me voit, câest que la Vie me voit. Si quelquâun pense que je vaut la peine, câest que la Vie pense pareil. Quand la Vie dĂ©terminera que je suis prĂȘt, elle viendra me chercher⊠alors, jâattends patiemment que quelquâun vienne me chercher. Â
Pour l’instant je me trouve encore sur le parking au bord de la plage de la petite chambre d’amour. J’aime beaucoup ĂȘtre ici et il est possible que j’y reste jusqu’Ă jeudi. Le lieu de mon rendez-vous d’accompagnement se trouve seulement Ă 3 heures de route, alors je peux partir au dernier moment. Du coup, comme les piles de mes appareils Ă©taient vides, je me suis installĂ© dans une salon de thĂ© au bord de la mer. Tout en buvant une dĂ©licieux jus de pomme, poire et carotte, mes appareils se rechargent en mĂȘme temps que moi.Â
âđâ
bonne recharge d’Ă©nergies !
par ce petit commentaire je t’envoie un grand soleil directement en provenance de mon cĆur pour t’offrir de la » chat leur » j’aime ces jeux de mots merci de me permettre ainsi une expression chat graphique.
chat lut
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âșïž
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N’y a-t-il pas, derriĂšre cette aspiration Ă un projet unificateur, un ultime dĂ©sir de sauver le monde ?
Jusqu’Ă il y a peu, j’Ă©tais encore tentĂ© par le fait de devenir « guĂ©risseur ».
J’y voyais une certaine maniĂšre de me rendre utile Ă « Dieu », Ă la Vie.
Mais j’ai perdu aussi cette illusion.
Difficile d’accepter l’idĂ©e d’ĂȘtre parfaitement inutile, de ne pas avoir de « mission ».
Mais c’est aussi libĂ©rateur.
Je ne sais pas ce que je fais ici, et dĂ©sormais je m’en fous.
Je continue Ă aller bosser 4 jours par semaine, pour le salaire Ă la fin du mois.
Et le reste du temps, je profite de cette femme extraordinaire, et de ce toutou tout aussi extraordinaire que j’ai la chance d’avoir dans ma vie.
Ce sont mes deux trésors.
Ils ne seront plus lĂ « demain », alors j’essaie d’en profiter en conscience un petit peu chaque jour.
Et je poursuis mes explorations intĂ©rieures, en solitaire souvent, et en compagnie parfois de gĂ©nies fous (Jung, Nietzsche, Hesse, etc), explorateurs Ă leur maniĂšre du grand mystĂšre de la vie, et en lesquels je reconnais « quelque chose ».
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Je nâai plus aucune aspiration… mais je devine celle de la vie pour moi… et câest mon seul moteur…
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Tu ne te vends pas tu t’offres đ
Ătre visible aux yeux de la vie et donc pour cela communiquer avec le plus grand nombre d’amis et de personnes possibles, pour que l’on sache que tu existes, riche de tous les savoirs et des Ă©lans uniques que tu peux offrir.
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Jâappelle cette dĂ©marche « me vendre »… et tu as raison… je MâOFFRE… trĂšs beau… âșïž
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