Michael à Muret (31), France 🇫🇷
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Ça faisait longtemps que je n’avais pas dormi sous une couette, mis un pantalon long avec un pull ou pu utiliser mon beau blouson chaud d’hiver. J’avais hâte de sentir le froid après avoir passé presque une année entre 30 et 40 degrés. Même à l’aéroport et dans l’avion j’avais encore la chaleur dans mon corps et je suis resté longtemps en short et t-shirt. Là, à 8h30 du matin, je vois sur mon ordinateur qu’il fait 0° degrés dehors et même si je sais que je vais vite regretter la chaleur, mon corps est content pour le moment. Par contre, pour faire mes courses à pied, je vais quand-même attendre quelques heures… 😉
J’ai bien atterri et je ne sens pas vraiment de jet-lag. Avec le décalage horaire de 5 heures entre la Martinique et la France, j’ai carrément loupé une nuit. C’était rigolo de recevoir le petit déjeuner dans l’avion à 6 heures du matin, alors qu’il était pour moi encore 1 heure de la nuit. Pour y remédier, je me suis couché aussi tard que possible hier soir, vers 21 h, et ce matin tout va bien. Toutefois, indépendamment du jet-leg éventuel, je me sens un peu bizarre. 👀
Je l’ai senti quand je me suis installé dans l’avion Paris-Toulouse. Jusque là, j’étais quelque part encore dans un élan de départ. Le lien avec mon ex-compagne et la Martinique était encore palpable. La France se trouvait dans le futur. Dès que j’ai mis la ceinture de sécurité, j’ai senti l’inconfort de l’appréhension. Je me suis dit : « Ça y est, tu suis à nouveau dans l’inconnu et l’imprévisible ! ». Et c’est totalement vrai, même si je risque de passer un petit moment ici à Muret. C’était plus rassurant d’être en couple… 😅
Bon, je sais gérer l’émotion. De toute manière, c’est ainsi. Même si je me sens intérieurement comme un authentique pantouflard-casanier, je constate que je suis pour le moment encore un itinérant malgré moi. Je vais mettre mon attention autant que possible sur l’ici et maintenant et essayer d’oublier qu’il existe un « demain ». Pour l’instant, j’ai de quoi faire. Hier soir j’ai commencé déjà par mettre mon adresse et numéro téléphone à jour un peu partout. Ce n’est pas encore fini, il y a des hics liés à ma ligne téléphonique avec RED et avec La Banque Postale, dont je vais devoir m’occuper. J’ai même déjà repris une carte de réduction « Sénior » à l’NCSF pour mes déplacements à venir. 🚆
Ma chambre est super confortable, propre et au calme. C’est seulement au loin que j’entends vaguement et de temps en temps des voitures et l’aboiement d’un chien. J’ai même une douche que pour moi et c’est seulement pour les toilettes que je dois sortir de mon espace. Je me suis totalement installé et c’est la toute première fois depuis 2015 que j’ai vraiment sorti tous mes affaires de leurs pochettes. J’ai l’impression que je ne vais pas repartir tout de suite. Mais, je suis un homme averti. En tant qu’Alchimiste aguerri, je sais que ma vie peut changer de tout au tout en un clignement de l’oeil. Brrr… 👀
Alors, pour me préparer à tout ça, je vais travailler ma souplesse. Je vais mettre mon attention sur la même chose que les amis chez qui je loge et qui sont partis pour deux jours. Pendant leur voyage je leur ai lancé le défi du « jeu du théâtre improvisé » pour stimuler leur complicité. Bien évidemment qu’en proposant ce défi, je me le lance aussi à moi-même. En gros, il s’agit de cesser la résistance par les « non », les « oui mais » et les « non mais ». Le but est d’accueillir les propos, les propositions et les élans de ses interlocuteurs par des OUIs plein. C’est un jeu magnifique pour apprendre à son ego de suivre le courant et à tisser l’Amour. 🔌
Voilà, je vais continuer à m’occuper des « hics » et rattraper mon retard dans mes séries… 😉
Je vous souhaite une journée, soirée ou nuit paisible… où que vous soyez… ∞❤️∞
Hello Michael, bienvenue en France, et je ne peux m’empêcher de te partager ce texte qui vient de tomber dans ma boîte :
« »Pourquoi voulez-vous qu’une existence, à supposer qu’elle n’arrive pas à se fixer, ou à fructifier en une œuvre tangible, ait moins de prix qu’une autre ?
Pourquoi le monde, qui a besoin de familles stables et de gens bien établis, n’aurait-il pas aussi besoin de ces êtres mobiles et errants, dont l’action se traduit par une série de touches ou d’essais apparemment discontinus, à travers toutes sortes de domaines ?
C’est une grande chose de ne pas savoir où reposer la tête, si on porte au cœur la foi au monde » ».
Teilhard de Chardin dans son ouvrage Accomplir l’homme.
Très belle journée
Catherine
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J’adore… merci Catherine 🙏
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Contente de te lire,
Je ressens des frissons bizarres mais non déplaisant
A tes écrits, je m ancre plus,
Je retrouve mieux mes racines…
Ma richesse précieuse Namasté
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Namasté Florence ☺️
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