Donzac (82), France đ«đ·Â
Ma 9Ăšme vie a belle et bien commencĂ© ! Je les ai comptĂ©es. Neuf Ă©pisodes bien distincts Ă des lieux diffĂ©rents, avec des partenaires diffĂ©rentes, des mĂ©tiers diffĂ©rents, des amis diffĂ©rents et mĂȘme un corps qui change en fonction de mon histoire. Celle-ci sera en France ou en IsraĂ«l, je ne sais pas encore. Une chose est sĂ»re, Ă chaque fois jâai fait table rase… mais jamais je nâai vĂ©cu un dĂ©pouillement Ă ce point. Parfois certaines personnes me suivent dâune de mes vies Ă une autre. Je suis curieux de savoir qui va tenir le choc cette fois-ci.Â
Hier, en me dĂ©plaçant vers le spot oĂč je me trouve actuellement, je me suis dit que pour certaines personnes ça doit ĂȘtre compliquĂ© de comprendre comment je fonctionne exactement. Okay, je suis dans une quĂȘte spirituelle vers lâAmour vĂ©ritable qui durera certainement toute ma vie. Oui, il sâagit dans cette quĂȘte dâapprendre comment mâabandonner Ă partir de mon ego pour rejoindre lâETRE. Certes, jâaffronte sans cesse mes peurs et je me laisse guider par le miroir et les signes. Mais comment savoir Ă quel moment il faut pousser et insister ou, au contraire, il faut abandonner et laisser faire ou laisser partir.Â
Voici la vue que j’ai en ce moment de ma cabine.
La source est Ă ma droite… et Ă gauche derriĂšre le panneau… une centrale nuclĂ©aire !Â
Câest comme si je marchais sur un fil tel un funambule. Si je veux arriver Ă ma destination, je nâai pas droit Ă lâerreur. Dâun cĂŽtĂ© il y a des blessures qui me poussent Ă trop faire… et de lâautre, celles qui me poussent Ă abandonner trop vite. Ăa me demande beaucoup de discernement pour rester sur mon fil conducteur et de ne pas mettre mon pied lĂ oĂč il ne faut pas. Je ne peux souvent mĂȘme pas me fier Ă mes convictions, mon savoir ou mon ressenti. Ils sont facilement influencĂ©s par les rudiments de mes blessures. Grace au miroir, avec le temps, ils se sont heureusement re-Ă©quilibrĂ©s sainement. Câest pour le moment encore le miroir que jâaime utiliser pour savoir oĂč se trouve lâendroit sĂ»r oĂč je peux poser mes pieds. En gros, si je vois des gens autour de moi en faire trop, je me calme. Si je les vois trop passifs, je mâactive. Ce juste milieu est une espĂšce dâĂ©quilibre parfaitement naturel, que nous avons perdu Ă cause de notre domestication.Â
Quand jâaccompagnais encore rĂ©guliĂšrement, jâaimais bien utiliser lâimage du Boucher Zen. Celui-ci utilisait un seul couteau durant toute sa vie professionnelle. Sâil appuyait trop fort, la lame sâusait et lâhomme se fatiguait⊠sâil ne faisait rien, la viande restait bien Ă©videment entiĂšre et invendable. Par contre, sâil posait le couteau sur la chair et le faisait glisser sans forcer, mais laissait le poids du couteau faire le travail, la viande se tranchait sans que le couteau ne sâuse ni le boucher se fatigue !Â
Câest exactement comme ça que je cherche Ă faire au quotidien dans ma vie. Quand je le sens, je donne un impulse. Ensuite jâaccompagne le mouvement qui en suit avec un minimum dâeffort. Si cet effort ne suffit pas, la chose cesse dâelle-mĂȘme. Quâil sâagisse dâune piste, dâune relation, dâun mĂ©tier, dâun projet, dâun achat ou dâune vente, je fais pareille partout. Si mon Ă©lan vient uniquement de mon ego, le peu dâeffort que je fais ne suffira pas. Si, par contre, la Vie soutient mon action, jâai besoin de faire trĂšs trĂšs peu dâeffort. Dans ce cas les choses se font quasiment toutes seules.
Avec mes pistes pour la suite de ma 9Ăšme vie je joue le mĂȘme jeu. Je suis trĂšs aidĂ© par ma simplicitĂ© dâĂȘtre. La libertĂ© que jâai acquise me permet dâĂȘtre comme le boucher zen et Ă ne rien forcer. DĂšs que les choses deviennent trop compliquĂ©es ou quâil y a trop de rĂ©sistances, je me retire. Quand une porte se ferme, je nâinsiste pas. Quand, au contraire, il y en a une qui sâouvre, jâai grĂące Ă ma libertĂ©, la lĂ©gĂšretĂ© et la vitesse nĂ©cessaires pour me laisser glisser immĂ©diatement et sans rĂ©flĂ©chir dans lâouverture qui sâoffre Ă moi. Â
âđâÂ
J’aime bien cette image de Boucher zen, aisĂ©e Ă retenir et bien parlante âș
Je me manifeste peu mais je te vois et reste prĂ©sente, Ă l’ecoute du prochain mouvement , en observation du miroir.
Je serai en joie de t’accueillir chez nous si ton coeur t’y porte, l’Aude est proche de Donzac.
De tout coeur
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Merci Lalikou… qui sait… âșïž
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J’espĂšre bien « tenir le choc » et continuer Ă te « suivre » (pour reprendre ton expression), mĂȘme si c’est mon propre chemin que je suis đ
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âșïž
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