Paris (75), France đ«đ·
A peine avais-je fini hier lâarticle La peur des autres en mettant bien les catĂ©gories, les images et un peu de musique⊠que je reçois un coup de fil de mon ancien comptable et Ami Manuel. Il mâinformait que les impĂŽts nâacceptent pas mon adresse postale. Ils savent que ce nâest quâune boĂźte aux lettres dans un entreprise qui gĂšre le courrier pour les gens comme moi. Ils veulent que je rĂ©gularise ma situation. đ
Câest rigolo de voir lâUnitĂ© se manifester dans notre monde illusoire et visible, par la synchronicité⊠ce lien entre les gens, les choses et les Ă©vĂ©nements. Je venais tout juste de re-confirmer ma dĂ©cision de rester libre⊠et pouf, mon Ami mâinforme que je dois aller jusquâau bout de ma dĂ©cision et de ma dĂ©marche⊠ou remettre mon collier et retourner dans ma niche. đł
Jâai deux possibilitĂ©s⊠Soit je fais un compromis pour que lâĂ©tat accepte ma situation. Câest-Ă -dire que je mâattache, par exemple, Ă une commune quelconque juste pour pouvoir recevoir lâimposition annuelle ou que je change de boite postale pour en choisir une qui est agréée. Soit je sors complĂštement du systĂšme administratif et je pousse ma libertĂ© jusquâau bout, cessant de faire un effort pour rester visible et en rĂšgle. đ
Un compromis me gĂšne⊠mentir me gĂšne. Je veux ĂȘtre vraiment libre et vivre de maniĂšre responsable selon le mode que je dĂ©cide moi-mĂȘme. Je ne veux plus que quelquâun dâautre dĂ©cide Ă ma place oĂč aller, quoi faire⊠ni Ă quel moment et quelle procĂ©dure je dois suivre. Et je suis prĂȘt Ă vivre pleinement les consĂ©quences de mon choix, mĂȘme si aux yeux de la loi je me retrouverais en infraction. đ
Je fais toujours partie de la sociĂ©tĂ© et de la tribu humaine. Je ne vois simplement nulle part une autoritĂ© suffisamment qualifiĂ©e pour dĂ©cider Ă ma place ce que je dois faire. Je ne donne plus ce pouvoir Ă quelquâun que je nâai pas choisi moi-mĂȘme. Il nâest pas question quâun Ă©tranger mâoblige Ă me comporter comme un mouton pour avoir le droit dâutiliser certains services publics. đ
Je me passerai donc dĂ©finitivement de la retraite, des assurances, de la sĂ©curitĂ© sociale et de tout autre pilier qui constitue une partie de notre prison dorĂ©e mortelle. Je continue toujours Ă participer Ă notre vie commune, seulement, comme je ne serai plus âcouvertâ, je payerai volontiers un peu plus, et de ma poche, quand jâaurai besoin de quelque chose. Jâassume simplement ma vie jusquâau bout. Ma libertĂ© nâa pas de prix ! Elle ne se nĂ©gocie plus dĂ©sormais⊠đ„
Quelque chose me dit que je ne peux pas toucher ma puissance et dĂ©velopper mon plein potentiel si je reste dans une peur quelconque. Que cela soit la peur de manquer, la peur de perdre, la peur de mourir, la peur de souffrir, la peur de la solitude⊠ou encore une autre. Chaque peur devant laquelle je mâincline deviendra mon maĂźtre et mâempĂȘchera de mâapprocher davantage de mon hĂ©ritage naturel⊠qui est de vivre comme un dieu vivant sur cette terre. â€
Je cesse donc tout effort pour mâadapter Ă cette autoritĂ© que je ne reconnais pas en tant que telle. Je ne remplirai plus de formulaire⊠et jâaccepte pleinement et en conscience les consĂ©quences Ă©ventuelles que cela peut avoir sur mon statut lĂ©gal, mon compte bancaire, mon passeport, lâaccĂšs aux aĂ©roports⊠etc. đ„
Hier soir jâai animĂ© une causerie autour du sujet âRĂ©ussir son coupleâ. AprĂšs avoir parlĂ© pendant un peu plus dâune heure de ma passion, je commençais Ă sentir que je perdais doucement la tĂȘte. Je sentais le moment prĂ©sent prendre de plus en plus le dessus et mon expression devenir instinctive. Je me suis dĂ©tendu et jâai accueilli mon Ă©tat de canal aussi paisiblement que possible. Câest seulement ce matin que jâai retrouvĂ© lâusage normal de mon mental. Presque en tout cas, jâai encore un peu de mal Ă ranger mes idĂ©es. đ€Ș
Je vois bien le lien entre ma prise de position et mes dons qui se dĂ©veloppent⊠entre ma libertĂ© et ma puissance grandissante⊠entre mon authenticitĂ© et ce que mes co-voyageuses peuvent vivre de magique quand je suis auprĂšs dâelles. Cette nuit encore jâĂ©tais tĂ©moin de la naissance dâune belle sorciĂšre⊠Si vous voyez aujourdâhui quelquâun Ă Paris en scooter qui grille les feux et qui a un regard bĂ©at, vous lâavez trouvĂ©e ! đ
Voici encore un film qui mâa inspirĂ© et touché⊠âșÂ
DĂ©licieuse journĂ©e Ă tous⊠à demain đ„đ§ââïžđČđ§đŒââïžđ§đŒââïžđ§ââïžđ§ââïžđ„
Super Michael et bravo pour ta cohĂ©rence.. …
Connais tu guylaine lanctot qui a aussi tout quitter vis Ă vis des autoritĂ©s de son pays?mĂ©decin quĂ©bĂ©coise Ă la base…..elle ne laisse plus le pouvoir et l’autoritĂ© sur sa vie Ă quiconque….
.toujours intéressant de voir ses vidéos.
bises
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Merci Nicole… oui, je la connais. Il y a longtemps nous avons fait quasiment la mĂȘme confĂ©rence Ă Montauroux avec juste un jour d’intervalle…
J’ai longtemps aimĂ© utiliser ses typologies (mouton et cheval)… puis les phrases :
Moi : Est-ce que ça marche ce que tu fais ?
L’autre : Non
Moi : Alors, vas-tu continuer ?
Bisous
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Je ne vous pas de libertĂ© dans le refus d’une retraite ou aide sociale.
Juste une rébellion, un rejet.
Ce n’est que ma perception de la chose.
Je respecte le choix du renoncement Ă ces aides.
Je crois important toutefois de bien discerner la racine des choix que nous faisons.
Bises.
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Tu ne tromperas jamais sur moi te concernant, Alain… alors oĂč es-tu en train de te rebeller, de rejeter, oĂč manques-tu de discernement ? đ
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C’est drĂŽle car je vis alors des projections inversĂ©es.
C’est du moins ce que j’observe.
CĂŽtĂ© rĂ©bellion, j’ai acceptĂ© assez naturellement ces derniers jours des demandes de changement qui m’ont Ă©tĂ© faites par diffĂ©rentes personnes dans diffĂ©rents domaines.
J’ai mĂȘme trouvĂ© ces demandes lĂ©gitimes et susceptibles de m’aider Ă remettre certaines choses Ă leur juste place dans ma vie.
CĂŽtĂ© rejet, je vis une belle histoire d’amour dans laquelle je me sens acceptĂ©, accueilli comme jamais jusque lĂ . Et je vois aussi Ă quel point je suis dans l’accueil de ma Dame.
CÎté discernement, je suis généralement plus long ou lent que la moyenne, mais avec le temps, je finis généralement aussi par aller plus en profondeur.
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Qui trop embrasse…mal Ă©treint. C’est un peu ce que m’Ă©voque ton article….la sociĂ©tĂ© avec ses « aides »…..blablabla…a existĂ© bien avant nous et existera bien aprĂšs, pour moi ce n’est ni bien ni mal…juste une question de bonne distance Ă tenir par rapport Ă elle et Ă toute chose non ?
Mon image de la LIBERTE….s’est transformĂ©e au fil des annĂ©es et d’une jeune femme rousse galopant dans les prairies…..irlandaises ? Elle est devenue la Madone Sixtine…et j’ai du mal Ă la voir refuser quoi que ce soit….mais bon chacun sa route….de plus, le renoncement n’est pas forcĂ©ment rejet ou rĂ©bellion.
Amitiés du Sud
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