Amsterdam, Pays-Bas đłđ±
Ăa fait quatre jours que je nâai pas Ă©crit dans mon journal. Ce nâest pas parce que je nâai rien Ă dire. Oh non, il y a toujours quelque chose Ă explorer, Ă dĂ©couvrir, Ă expĂ©rimenter et Ă dĂ©velopper. Jâavais trĂšs envie dâĂ©crire, mais mon attention et mon Ă©nergie ont Ă©tĂ© absorbĂ©es par lâexpĂ©rience que je vis avec ma co-exploratrice du moment⊠câest-Ă -dire nous approcher davantage encore de notre Ă©tat dâorigine dâenfant indigo. đ„
Je pourrais presque Ă©crire un livre sur mon vĂ©cu de ces derniers jours. Je me contenterai dâun rĂ©sumĂ©, car lâexploration est loin dâĂȘtre terminĂ©e. Elle durera jusquâĂ jeudi et il fait doux dehors. Il y a du soleil avec des gros nuages, alors une journĂ©e parfaite pour faire du vĂ©lo. JusquâĂ maintenant nous avons tout fait Ă pied, soutenus parfois par le tramway ou ma voiture. Le vĂ©lo nous permettra de parcourir un peu plus de distance de maniĂšre simple, tout en profitant pleinement du paysage. đŽââïžÂ
Durant cette troisiĂšme exploration avec ma partenaire, mon dĂ©fi semble ĂȘtre de vivre plus encore cette simplicitĂ© spontanĂ©e enfantine qui correspond Ă ma vibration dâindigo⊠et de lĂącher mes derniĂšres rĂ©sistances. Je comprends de mieux en mieux oĂč peuvent se trouver encore les retenues ou les freins qui empĂȘchent mon expression la plus simple. Je constate que cela fait trĂšs longtemps que je ne mâautorisais pas Ă ĂȘtre vraiment âMichaelâ. đ
Le Michael que je suis rĂ©ellement et que je re-dĂ©couvre petit Ă petit est simple, spontanĂ©, direct, cĂąlin, gourmand, dĂ©monstratif, original, inconstant, sans retenue, un peu fou et sans limites. A chaque fois que jâose me montrer dans ma spontanĂ©itĂ© originelle sans trop rĂ©flĂ©chir, je suis conscient du risque que je prends. Je pense que mon originalitĂ© a Ă©tĂ© maitrisĂ©e Ă coup de matraque psychologique depuis que je suis tout petit. đ§
De me libĂ©rer de cette camisole me demande un grand effort, car le comportement qui me correspond nâest pas vraiment considĂ©rĂ© comme normal dans notre sociĂ©tĂ©. Etre MOI sâavĂšre ĂȘtre dangereux et non pas seulement pour moi-mĂȘme, mais aussi pour ceux qui me sont proches. MĂȘme si je suis tout le temps sincĂšre, ma vĂ©ritĂ© du moment est changeante. Ce qui est vrai pour moi Ă un moment donnĂ© peut ne plus lâĂȘtre lâinstant suivant. De le partager spontanĂ©ment et ouvertement peut crĂ©er des attentes ou des espoirs, puis blesser ceux que jâaime, quand je change de cap. đ
Je fais donc trĂšs attention Ă ne pas mâengager trop hĂątivement et Ă ne pas faire des promesses que je ne pourrai honorer. Pour pouvoir rester aussi naturel et authentique que possible, jâai besoin dâexprimer parfois encore ce que mes mots signifient pour moi. Je suis toutefois conscient que je dois lĂącher ça aussi et que je laisse les choses se faire en toute simplicité⊠quitte Ă vivre des malentendus ou des mĂ©saventures. Je ne peux quand mĂȘme pas passer ma vie Ă expliquer systĂ©matiquement aux gens qui je suis et comment je fonctionne. đ„Ž
En bas Ă droite : Le stand de livres oĂč j’aidais ThĂ©o Ă vendre et ranger ses livres,
quand j’avais environ 14 ans. Sa fille continue fidĂšlement dans les pas de son pĂšre.
Elle a le dernier chariot d’origine de l’Ă©poque…Â
Câest peut-ĂȘtre pour ça que nous nous trouvons Ă Amsterdam. Câest une ville oĂč tout se vit et oĂč tout est possible. Ailleurs, on ne fait quâen parler⊠tandis quâici, ça se passe en vrai et tout le temps. Alors, ĂȘtre dans cette ville si libre nous aide⊠et pour nous donner un petit coup de pouce en plus dans le processus de dĂ©sinhibition, nous avons pris Ă plusieurs reprises du space cake⊠du gĂąteau avec du cannabis qui se vend librement dans des cafĂ©s que lâon trouve un peu partout en ville. đ
Je nâen ai pas pris souvent dans ma vie. Jâai commencĂ© tout juste il y a quelques annĂ©es pour comprendre comment deux jeunes hommes que jâaccompagnais avaient pu rester coincĂ©s dans lâĂ©tat provoquĂ© par la plante. Par la suite, jâen ai pris de temps en temps. Jâaime bien lâeffet que ça me fait, sans pour autant en devenir dĂ©pendant. En gĂ©nĂ©ral ça me rend euphorique, cĂąlin, hypersensible et mâamĂšne dans le mĂȘme espace oĂč je vais quand je deviens canal. En fait, ça me provoque en quelque sorte lâĂ©tat naturel dâun enfant indigo !đ
Ce qui me fait croire que jâai bien avancĂ©, câest que lâeffet a Ă©tĂ© cette fois-ci beaucoup plus modĂ©rĂ© que dâhabitude. Un peu comme si la diffĂ©rence entre mon Ă©tat normal et celui provoquĂ© par la plante Ă©tait plus petit quâauparavant. Certes, câĂ©tait trĂšs agrĂ©able et euphorisant, mais je me sens dans mon quotidien presque aussi libre quâavec lâaide du cannabis. Il y a eu juste quelques petits endroits vers lesquels je me suis laissĂ© glisser un peu plus facilement quâen Ă©tant dans mon Ă©tat normal. đ€
Dans le passĂ©, la plante me permettait surtout de me lĂącher sur le plan intime. Câest logique, car mes inhibitions se trouvaient plutĂŽt lĂ . Pendant les prises de ces quatre derniers jours, je me suis senti plus passif, prĂ©sent, observateur et paisible que dâhabitude. Peut-ĂȘtre que la plante mâa permis dâĂȘtre tout simplement moi, dĂ©tendu et sans fioriture, correspondant au dĂ©fi Ă relever. Ăa me semble tout Ă fait plausible, car avec le temps jâai bien compris comment me laisser guider et enseigner par la marihuana et entrer en profondeur⊠au lieu dâen faire seulement une source de plaisir superficiel. âš
Nous explorons donc notre expression individuelle, conjuguĂ©e Ă deux, en toute simplicité⊠et en mĂȘme temps, avec la mĂȘme Ă©nergie, nous explorons Amsterdam et ses alentours. Promenades dans les quartiers typiques de la ville, balade en bord de mer, rencontre avec quelques amis, tour en bateau-mouche, visite des Ă©glises et des monuments, pauses sur des banc publics ou en terrasse pour regarder les gens, passage dĂ©tente au SPA⊠et aujourdâhui nous allons donc peut-ĂȘtre continuer nos aventures Ă vĂ©lo. đ
Pour garder nos Ă©nergie et prĂ©sence Ă©levĂ©es, nous sommes restĂ©s en pause alimentaire. Pas simple de dĂ©fier la sĂ©duction alimentaire Ă©norme de ma ville de jeunesse. Il y a tellement de bonnes choses Ă goĂ»ter que je passerais mes journĂ©es Ă manger. Peut-ĂȘtre nous allons nous laisser sĂ©duire le dernier jour de notre exploration Ă deux, mercredi. Qui sait⊠En attendant, jus de fruits, boissons chocolatĂ©es, thĂ© glacĂ©, gaspacho, coca cola et quelques glaces font parfaitement lâaffaire. âïž
Je vous souhaite une dĂ©licieuse journĂ©e de plus ââ€ïžâ Â
« Le Michael que je suis rĂ©ellement et que je re-dĂ©couvre petit Ă petit est simple, spontanĂ©, direct, cĂąlin, gourmand, dĂ©monstratif, original, inconstant, sans retenue, un peu fou et sans limites. »
J’adore đ
Quel dommage que toute cette Ă©nergie, cette » folie » ait Ă©tĂ© mise sous cloche !
Ne change rien et vis le Ă fond!!!
Et bon sĂ©jour dans cette ville d’Amsterdam que j’aime beaucoup aussi…
Belle soirée à vous deux
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Merci Mariflore… âșïž
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VoilĂ qui m’a dĂ©cidĂ© a dĂ©couvrir cette ville particuliĂšre que tu apprĂ©cie tant.
Merci pour la promo Dame’s-terre-d’Ăąmes đđ
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Tâen prie âșïž
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