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Nathalie d’Arles, France đ«đ·Â Â
La Coupe de Feu⊠Ce sont ces trois mots qui me sont venus au cours de ce temps initiatique entre femmes. Me sentir Ă la fois dans une Ă©nergie de grande douceur, dâaccueil et dâamour pour mes SĆurs et pour moi-mĂȘme, et en mĂȘme temps, me sentir au cĆur dâun brasier incandescent dans lequel nous allions plonger pour quelques heures. Â
Me connecter Ă mon fĂ©minin est facile, doux et lĂ©ger maintenant. Câest un peu comme rentrer Ă la maison.âŻđ Quand je nây suis pas câest que je suis trop dans ma tĂȘte, trop dans le contrĂŽle, trop dans le vouloir, la projection, le raisonnement et hors de mon territoire.âŻâčÂ
Lorsque je suis dans mon fĂ©minin, dans ma Coupe, alors, mon mental me lĂąche, ou câest moi qui le laisse tranquilleâŻ! Je me sens dans mon bas ventre, je cherche une sensation corporelle de lourdeur ou de lĂ©gĂšretĂ©, de vide ou de plein, de large ou dâĂ©troit⊠Finalement peu importe la sensation, du moment que jây suis et que jây ressens quelque chose.Â
Alors hier, je me suis laissĂ©e guider par lâĂ©nergie de ma Coupe, et nous avons cheminĂ© en douceur, en direction du brasier, du feu. En fait, en prenant un peu de recul, je me dis quâil sâest agi, pour chacune de nous, au cours de ce voyage, de partir Ă la quĂȘte de son propre brasier, en Ă©tant Ă lâĂ©coute de lâintensitĂ© de feu la plus juste pour chacune. Â
Pour moi, câĂ©tait vivre le mariage subtil entre ces deux Ă©nergies. Ce feu a pris des teintes et des intensitĂ©s diffĂ©rentes selon ce qui se prĂ©sentait et je me suis complĂ©tement laissĂ©e ĂȘtre et faire, Ă partir de ces Ă©nergies. Â
Effleurer ou entrer en profondeur dans le toucher, silencieuse ou chantante, laisser sortir les sons dâailleurs qui guĂ©rissent, intensitĂ© ou lĂ©gĂšreté⊠et ainsi aider ma SĆur Ă exprimer ce qui se cachait au fond dâelle⊠un sourire qui Ă©merge ou une larme qui apparait, une hanche qui se met en mouvement ou le bras qui soudain se sent libĂ©rĂ© et prend son envol⊠Jâai invitĂ© la vie Ă venir danser en nous, Ă travers nos voix qui peu Ă peu se sont libĂ©rĂ©es, se sont Ă©levĂ©es, graves ou aigĂŒes, rauques, chantĂ©es ou criĂ©es. Et puis le rire et la joie aprĂšs les larmesâŠÂ Â
A travers nos corps en mouvement, en silence, en lourdeur, ou en lĂ©gĂšretĂ©, nos ressentis se sont dĂ©nouĂ©s et affinĂ©s. Une goutte de transpiration, ou un frĂ©missement sur nos peaux, une tĂȘte qui se penche autrement, les larmes qui soudain jaillissent et libĂšrent, un sourire qui Ă©merge sans quâon lâattende, nous ont rapprochĂ©es un peu plus de nous-mĂȘmes.Â
Mais quelle est cette Ă©tincelle supplĂ©mentaire qui est apparue pour moiâŻ? Oser dire ici que jâai vĂ©cu ma propre initiation Ă devenir initiatrice des femmesâŻ? Oui, je me dois de le dĂ©poser, que je suis pleinement Ă ma place lorsque je dĂ©cide enfin de prendre les rennes, lorsque je mâautorise enfin Ă prendre le gouvernail du processus, en osant lĂącher et glisser profondĂ©ment en moi. Â
LĂącher et prendre en mĂȘme tempsâŻ! Ouahh quelle magieâŠ.Â
Enfin je me suis laissĂ©e oser faire, oser dire les mots qui sonnent juste et libĂšrent, oser me laissĂ©e guider par moi-mĂȘme pour guider mes SĆurs et les emmener vers elles-mĂȘmes. Oser contacter lâinconfortable, le dur, la fermeture pour amener doucement vers lâouverture Ă soi, la douceur et la lĂ©gĂšretĂ© dâĂȘtre. Oser prendre la place de celle qui guide, qui mĂšne, qui emmĂšne, qui sent, qui voit ce qui se passe chez chacune, qui ressent exactement dans son corps lĂ oĂč chacune se trouve. Â
Et puis leur proposer ou leur faire sentir, parfois avec douceur, parfois avec un peu plus de force, de se laisser traverser elle-mĂȘme par le courant, pour rĂ©ussir finalement Ă lĂącher les nĆuds, Ă laisser le poids se dĂ©poser. Â
En les menant vers elles-mĂȘmes, je me suis menĂ©e vers ma propre Source. Cette Ă©nergie de vie qui se rĂ©gĂ©nĂšre dâinstant en instant, et qui me donne une sensation dâinfiniâŠÂ
Et grĂące Ă lâĂ©nergie de feu que nous avons contactĂ©, touchĂ©, ou ressenti, nous avons plongĂ© un peu plus vers notre Coupe, pour y contacter la Joie, et le rire. Et par-dessus tout, la puissance de la sororitĂ©, pour connecter ensemble, le Feu au coeur de la CoupeâŠÂ
Gratitude Ă Vous ChĂšres SĆurs et Amies, dâavoir fait ce voyage ensemble. Nous y avons mis tous nos Ă©lans, nos envies de vivre et dâexplorer lâinconnu, et puis nos doutes et nos interrogations aussi, pour finalement y trouver ensemble lâĂ©nergie de la Grande VieâŠÂ
Nathalie
Nathalie d’Arles, France đ«đ·Â
The Goblet of Fire … These are the three words that came to me during this initiatory time between women. To feel at the same time in an energy of great sweetness, of welcome and love for my Sisters and for myself, and at the same time, to feel at the heart of a glowing blaze in which we were going to plunge for a few hours .
Connecting to my feminine is easy, soft and light now. Itâs a bit like coming home. When I’m not there, it’s because I’m too much in my head, too much in control, too much in wanting, projection, reasoning and out of my territory.
When I’m in my feminine, in my Cup, then my mind lets go, or it is I who leave it alone! I feel in my lower abdomen, I look for a feeling of heaviness or lightness, empty or full, wide or narrowâŠ. Finally, it doesn’t matter what the feeling is, as long as I’m there and I feel something about it.
So yesterday, I let myself be guided by the energy of my Cup, and we walked gently, in the direction of the blaze, of the fire. In fact, taking a step back, I tell myself that it was, for each of us, during this trip, to go in search of our own brazier, by listening to the most fair fire intensity for each.
For me, it was living the subtle marriage between these two energies. This fire took on different shades and intensities depending on what presented itself and I completely let myself be and do, from these energies.
Touch or go deep into touch, silent or singing, let out sounds that heal elsewhere, intensity or lightness … and thus help my Sister to express what was hidden deep inside her … a smile that emerges or a tear that appears, a hip which starts moving or the arm which suddenly feels released and takes off … I invited life to come to dance in us, through our voices which little by little were released, are high, low or high, hoarse, sung or shouted. And then the laughter and the joy after the tearsâŠ
Through our bodies in movement, in silence, in heaviness, or in lightness, our feelings are untied and refined. A drop of perspiration, or a shudder on our skins, a head that leans differently, the tears that suddenly spurt and release, a smile that emerges unexpectedly, have brought us a little closer to ourselves.
But what is this extra spark that appeared to me? Dare to say here that I lived my own initiation into becoming an initiator of women? Yes, I have to put it down, that I am fully in my place when I finally decide to take the reins, when I finally allow myself to take the helm of the process, daring to let go and slide deep inside me.
Let go and take at the same time! Wow what magicâŠ.
Finally I let myself dare to do, dare to say the words that sound right and free, dare to let me guide by myself to guide my Sisters and take them to themselves. Dare to contact the uncomfortable, the hard, the closed to bring gently towards the opening to oneself, the softness and the lightness of being. Dare to take the place of the one who guides, who leads, who takes away, who feels, who sees what is happening in each one, who feels exactly in her body where each one is.
And then offer them or make them feel, sometimes gently, sometimes with a little more force, to let themselves pass through the current, to finally succeed in letting go of the knots, letting the weight settle.
By leading them to themselves, I led myself to my own Source. This life energy which is regenerated from moment to moment, and which gives me a feeling of infinity …
And thanks to the fire energy that we contacted, touched, or felt, we dived a little more towards our Cup, to contact Joy, and laughter. And above all, the power of sorority, to connect together, Fire at the heart of the Cup …
Gratitude to You Dear Sisters and Friends, for having made this journey together. We put all our impulses into it, our desires to live and explore the unknown, and then our doubts and our questions too, to finally find there together the energy of the Great Life …
Nathalie
En lisant tes mots, je me sens emmenĂ© Ă la Source de tout Vie, et je ressens une immense gratitude pour la Vie qui Ćuvre.
Un immense merci Nathalie.
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Oui je ressens comme une grĂące de pouvoir rechercher et explorer en douceur, ce chemin MystĂ©rieux vers la Source…
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Et ton article me fait prendre conscience qu’il y a aussi une part de moi qui aspire Ă me reconnecter encore plus profondĂ©ment Ă mon sacrĂ©, qu’il soit masculin, fĂ©minin ou un subtil Ă©quilibre entre les deux.
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Merci Ă toi Yannick, jâexpĂ©rimente comme tu dis, ce subtil Ă©quilibre entre la Coupe et le Feu…
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Accueillir mon feu, l’entretenir, lui rester presente…
Apprendre Ă suivre ses mouvements, ses invitations, tisser Ă trois l’intime de nos prĂ©cieux.
Je reconnais Nathalie la puissance de ta guidance inspirĂ©e, merci d’avoir osĂ©, gratitude pour ce cadeau sacrĂ©…
Et Ă trĂšs vite !
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Merci Nathalie, d’oser te dĂ©voiler… d’oser te dĂ©finir publiquement… j’ai hĂąte de lire la suite de tes explorations… đ
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