Entre Castres (81) et Toulon (83), France đ«đ·
Quand je regarde la teneur de mes articles, ils vont tous dans le mĂȘme sens. Câest un peu logique puisque je parle de moi, de ce que jâexpĂ©rimente, de ce qui se passe en moi et des messages que je perçois. Chaque chose que je vis me sert uniquement Ă mieux voir, comprendre et sentir oĂč aller, comment crĂ©er une plus belle version de moi-mĂȘme et oĂč poser le pied suivant sur mon chemin de CantilĂšne. đŠđș
Je viens de passer beaucoup de temps avec des hommes. Trois fois 2 semaines et demie avec deux hommes diffĂ©rents. Ce que je constate dans mon miroir câest que grĂące Ă eux il y a un « avant » et un « aprĂšs » ces expĂ©riences. Beaucoup de validations, de complicitĂ©, des silences, des dĂ©saccords rĂ©solus harmonieusement, des inconforts accueillis⊠bref, un enchainement de situations discrĂštement rĂ©paratrices. â
LĂ , je suis dans le train vers ma destination suivante, Toulon, oĂč je vais passer trois jours dans lâambiance que la prĂ©sence dâAmma amĂšne. Jâai quittĂ© mon dernier compagnon de route ce matin et tout en tapant sur mon clavier je suis en train de contempler les trĂ©sors avec lesquels je suis reparti de cette derniĂšre expĂ©rience. đ”
A part un tout petit peu de jus de fruits, de coca-cola et de bouillon en fin de journĂ©e, je nâai pas eu envie de manger depuis trois jours. La sensation du bien-ĂȘtre dans mon ventre et tellement fort et agrĂ©able, quâelle me nourrit largement. Il suffit que je mets mon attention sur mon hara et rapidement je me sens plein. Câest tellement bon⊠comme si jâĂ©tais caressĂ© de lâintĂ©rieur. Souvent je me rĂ©veille la nuit, constatant que mon corps ondule tout seul de plaisir. Mmmm⊠Vous comprenez bien que jâai hĂąte dâaller me coucher le soir, mĂȘme si je dors peu ? đŽ
Câest ce baro-maĂźtre lĂ qui mâindique Ă quel point mes derniers voyages Ă©taient bĂ©nĂ©fiques pour moi. Je pense que câĂ©tait pareil pour mes hĂŽtes, mais je mets mon attention surtout sur moi et ma propre transformation. Toutefois, comme Ă chaque fois, je pars avec une mission, un dĂ©fi. GĂ©nĂ©ralement câest pendant le dĂ©-briefing avec mon hĂŽte que jâapprends mes missions. Câest facile, il suffit que je regarde ce quâil a besoin de mettre en place maintenant, lui. Et comme vous le savez, je ne me tromperais jamais sur lâautre⊠me concernant. đ
LâĂ©lĂ©ment le plus parlant des derniers jours, qui pour moi Ă©tait la source de ma « diagnostique » de ce jour, Ă©tait quelquâun de mon entourage qui subissait des douleurs de la cicatrice dâune fistule anale. Les deux dĂ©codages expliquant la source du conflit que jâai trouvĂ© collaient parfaitement avec lâĂ©lan dans lequel je me trouve actuellement dĂ©jĂ et me semblent indispensable pour la suite de mes mise Ă jours intĂ©rieures. đ
La fistule anale est une communication anormale entre le canal constituĂ© par l’anus et le rectum et la surface cutanĂ©e situĂ©e autour de l’anus. Elle peut apparaitre lorsqu’Ă la fin d’une situation, les choses n’aboutissent pas comme on l’aurait souhaitĂ©. Ce petit texte que jâai trouvĂ© sur Internet, me parle de ce que je connais dĂ©jĂ . đ
Ca parle de mon cĂŽte « contrĂŽlant ». Cette partie de moi que aimerait toujours vivre « les happy ends ». Ca mâinvite Ă deux changements intĂ©rieurs. Dâabord Ă faire confiance Ă la vie. Comprendre quâelle sait exactement comment une histoire doit se terminer. Les « fins heureuses » ne sont pas nĂ©cessairement les fins les plus adĂ©quates ou efficaces. LĂącher prise donc quant aux rĂ©sultats dâune histoire. DeuxiĂšmement, transformer la vision que jâai concernant une fin que je considĂšre « nĂ©gative ». Agrandir ma conscience et ne voir que du positif, mĂȘme derriĂšre une maladie mortelle ou une guerre. Il y a toujours quelque chose de positif qui se passe que je ne regarde pas. En tout cas, pas tout de suite. đ
Il ne sâagit pas seulement de la fin dâune histoire ou de la fin dâune tranche de vie, mais aussi du regard que je peux porter sur moi. Ma transformation va vite, certes. Mais Ă©tant encore trop perfectionniste, jâai une tendance Ă me juger quand je nâarrive pas Ă mettre en place ce que la vie semble me demander. Le mĂ©contentement amĂšne le jugement⊠puis lâautopunition nâest pas loin. Je dois donc aussi me rappeler que je fais vraiment de mon mieux et que je ne peux pas faire mieux que ça !!! đ
Avant que je vĂ©rifie sur Internet, lâidĂ©e qui me venait spontanĂ©ment en premier  par rapport Ă la fistule, concernait le territoire. Nos selles servent symboliquement Ă marquer notre territoire. Dans ce sens, elles sont encore plus important que lâurine. Une fistule permettrait les selles de sortir sans pouvoir maitriser lâexpulsion. Il sâagit donc sĂ»rement de comprendre Ă quel point je cherche coute-que-coute encore Ă dĂ©montrer que jâexiste et que je suis important. La proposition, encore une fois, serait de mâoccuper de mes oignons, laisser les autres vivre leur vie et de rester dans mon territoire. MĂȘme sâils sont en train de foncer dans le mur ! âș
Puisquâil sâagit dâune douleur dâune cicatrice (de la fistule), je pense quâil sâagit dâun rappel Ă lâordre. Jâai dĂ©jĂ beaucoup travaillĂ© sur chaque aspect que je viens de mentionner. A chaque fois quand le miroir me fait signe, jâai la possibilitĂ© dâaller un peu plus loin. Et tant que ce nâest pas fini, la vie me le fera bien comprendre. đ€
Pour terminer mon article aujourdâhui avec un peu de lĂ©gĂšretĂ©, jâavais envie de vous partager une de mes plus belles histoires, celle oĂč MoĂŻse, JĂ©sus et un petit vieux barbu jouent au golf. đïžââïžđđïžââïž
Câest dâabord JĂ©sus qui prend son club de golf et qui envoie la balle dâune parabole parfaite (rappelez-vous : la parabole câest sa spĂ©cialitĂ©). iI envoie sa balle en plein milieu du petit lac, oĂč elle tombe sur une feuille de nĂ©nuphar. Sans sâĂ©nerver, JĂ©sus se met Ă marcher vers le lac et sans hĂ©siter il continue et marche sur lâeau jusquâĂ la balle. Il la frappe Ă nouveau et⊠dans le trou en 2 !
Câest maintenant au tour de MoĂŻse. Il prend son club et dâun coup Ă©lĂ©gant, envoie sa balle. Elle monte en lâair avec, Ă©galement, un superbe mouvement parabolique et tombe en plein milieu du lac, juste Ă cĂŽtĂ© du nĂ©nuphar ! MoĂŻse ne se perturbe pas. Il lĂšve son club de golf et Ă ce moment, les eaux sâouvrent, lui laissant le passage pour faire un nouveau coup. Puis, lui aussi⊠dans le trou en 2 !
Ensuite, le petit vieux prend son bĂąton et, dâun geste affreux de qui nâa jamais jouĂ© au golf de sa vie, envoie sa balle sur un arbre. La balle rebondit sur un camion puis Ă nouveau sur un arbre. De lĂ , elle tombe sur le toit dâune maison, roule dans la gouttiĂšre, descend le tuyau, tombe dans lâĂ©gout dâoĂč elle se trouve lancĂ©e dans un canal qui lâenvoie dans le lac mentionnĂ© ci-dessus.
Mais, en arrivant dans le lac, elle rebondit sur une pierre et tombe finalement dans la gueule dâun crapaud qui se trouvait sur notre fameux nĂ©nuphar. Soudain, dans le ciel, un Ă©pervier voit le crapaud, pique et fonce la pauvre bĂȘte, la gobe et sâenvole aussitĂŽt. Dans lâorĂ©e du bois, un chasseur voit lâĂ©pervier, vise avec son fusil et tire. Lâoiseau tombe du ciel, sur le green, oĂč par le choque il lĂąche le crapaud, qui Ă son tour lĂąche la balle⊠qui roule doucement exactement dans le trou⊠en UN !!!
Et câest lĂ oĂč MoĂŻse se tourne alors vers JĂ©sus et lui dit : Câest la derniĂšre fois que je joue avec ton pĂšre ! âł
Je vous souhaite une dĂ©licieuse journĂ©e đđđ
« Marrante » ton histoire de fistule.
J’ai de nouveau des problĂšmes de saignements d’hĂ©morroĂŻdes depuis environ une semaine.
La derniĂšre fois Ă©tait en janvier, et j’avais rĂ©glĂ© ça chez une gastro-entĂ©rologue (piqĂ»re dans les vaisseaux concernĂ©s).
Je dois moi aussi m’occuper de mon oignon đ
Tu as un visage radieux sur la photo.
On dirait presque un autre đ
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Merci đ
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