Des causeries en Israël

Modi’in, Israël 🇮🇱 

C’était en 2000… J’avais passé une journée de plus à faire du porte à porte pour vendre des encyclopédies pour Hachette, que la plupart de gens ne pouvaient pas se permettre d’acheter. J’avais pleuré de désespoir dans ma voiture avant de rentrer à la maison exténué et démoralisé. En rentrant, ma compagne et notre Amie kinésiologue étaient là pour me calmer et me réconforter. Après le repas, l’Amie m’a demandé pourquoi j’insistais tant à faire systématiquement un travail que je n’aimais pas, alors qu’il y avait quelque chose qui m’attendait et qui me passionnait.

Depuis ma deuxième tentative infructueuse de migrer en d’Israël en 1992, j’ai voulu être plus proche des gens, pour mieux les aider thérapeutiquement. J’ai alors enchainé plusieurs autres boulots, comme cuisinier, éducateur, agent immobilier, serveur, etc. Mais… dans le processus j’ai complètement perdu mon cap. En cherchant à subvenir à mes besoins financiers, j’ai carrément oublié mon intention du départ. Alors, quand j’ai demandé à mon Amie de quoi elle parlait, elle m’a dit : “De la thérapie, bien évidemment !”

Je me suis souvenu de ça hier quand j’étais en train d’envoyer mon CV pour un poste dans le tourisme. Oui, je sais faire beaucoup de choses et je peux même être très performant. Ça a été le cas dans chacune des 20 expériences professionnelles que j’ai eues. Souvent, j’ai été tellement fort que j’ai pensé que j’avais trouvé MON truc. C’est ainsi que j’ai perdu mon héritage, quand je l’ai investi dans ma salle de gym à Villeneuve Loubet dans les Alpes Maritimes.

Je suis prêt à faire n’importe quoi ici. Toutefois, si je continue à vivre comme je l’ai fait en France, je n’en ai pas vraiment besoin. Si je cherche du travail, c’est pour m’intégrer plus facilement, rencontrer des gens, apprendre ma langue plus rapidement… mais surtout, parce que je n’ai rien d’autre à faire. Mais pourquoi faire “n’importe quoi”, alors que j’ai déjà un métier de coeur qui me passionne toujours ? Pourquoi ne pas utiliser mes acquis et me lancer de manière décontractée dans la direction de mon coeur ???

De toute manière, la Vie décidera ! Si un potentiel employeur sélectionne mon CV, ça veut peut-être dire que c’est par-là que je dois passer. Si je me lance à nouveau dans l’accompagnement et qu’il y a des gens qui viennent, alors, c’est que mon chemin dans cette voie n’est pas encore terminé. Puis, de toute manière, l’un n’empêche pas l’autre !

Hier, je me suis senti pris dans un élan soutenu par beaucoup d’énergie. J’ai même déjà commencé à changer mon blog et à en parler avec mon hôtesse, Rosa, pour collaborer et joindre nos forces. J’ai pensé commencer par des causeries. Ça attire généralement du monde et ça peut être une belle ouverture vers l’accompagnement de quelqu’un qui veut aller plus loin. Puis, dès que les gens commencent à savoir ce que je propose, je peux aussi recommencer des rencontres pour co-créer la Grande Famille. 

Par contre, la nuit passée fut fructueuse. Entre l’information qui monte à la surface quand je dors, le miroir du moment, le feuilleton que je regarde et mes cartes, je comprends que je dois faire attention. Faire ce qui me passionne… OUI ! Mais ne pas revenir trop en arrière non plus. L’objectif n’est pas de gagner de l’argent ni de me mettre de la pression, mais de partager ce dont je me sens riche et de participer à la co-création d’une humanité ré-unie. 

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Ce que j’ai mis sur la page Causeries ne me convient pas encore. Pour l’instant ce sont des soirées qui se présentent comme des cours. C’est trop enfermant et trop engageant pour moi. Je dois trouver la formule juste, celle qui me laisse libre, qui fait de chaque soirée une rencontre originale et unique… et qui donne en même temps envie aux participants de revenir pour en savoir plus. Je vais m’y pencher aujourd’hui et dès que j’ai trouvé la formule adéquate, Rosa s’occupera de diffuser l’information et de trouver un endroit propice pour la première rencontre.

Bon, en attendant, la procédure d’immigration avance millimètre par millimètre. Je suis malgré tout pris dans les rouages de l’administration, qui est très lente ici. Certes, c’est beaucoup plus informel qu’en France et les gens se tutoient presque tous ici et s’appellent par leur prénom… mais ça n’empêche pas que la réactivité des fonctionnaires est lente et souvent même absente. Ça ne me dérange pas plus que ça. Je ne suis pas pressé et je ne vais nulle part.

J’ai déjà donné la preuve que j’ai été scolarisé entre 1968 et 1981, mais comme la période sur mon attestation du lycée n’est pas correcte et que sur mon attestation de l’Académie Militaire ne figure pas la durée de mes études, j’ai dû demander à quelques Amis aux Pays-Bas de les obtenir pour moi à nouveau. Pour le lycée, ça doit être simple, car Marion et Ruben habitent juste à côté. Pour l’académie, j’ai demandé à un ancien camarade de classe, un lieutenant-colonel à la retraite, s’il peut faire la démarche pour moi. Théoriquement ça doit suffire…

Il fait beau et chaud ici en Israël. Hier la température est montée jusqu’à 21 dégrées et j’ai pu me poser en t-shirt sur un banc, dans le parc qui se trouve juste en bas de l’appartement. J’y retourne toute à l’heure pour travailler mon hébreu… d’abord je vais continuer à préparer mes activités de “Coach en Alchimie” ou “Transformation Coach” sur mon blog. D’ailleurs, j’ai remarqué que depuis que je suis en Israël, il y a une vingtaine de visites par jour venant des gens qui habitent ici.

∞💜∞ 


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3 commentaires sur « Des causeries en Israël »

  1. Trop mignon le p’tit toutou 🙂

    Je me sens révolté.
    Je suis en train de lire le bouquin d’un suisse formé durant 8 années auprès d’un « maître » chamane au Pérou.
    J’ai fait une recherche sur ce chamane et son centre, très connus et réputés, et je suis tombé sur des propositions de séjours de 10 jours sur place pour la modique somme de 2100$.
    En voyant ça je me suis dit : « je comprends pourquoi tout par en vrille, même en Amazonie. Là aussi les Marchands du Temple ont imposé leur loi. »

    Idem pour un chamane français auto proclamé : 620 euros pour deux jours en individuel…

    Et l’argument qu’on retrouve systématiquement avec ces gens là est de surtout ne pas faire ça tout seul… Tu m’étonnes… Si on commence à se passer d’eux, ils vont devoir se trouver un vrai boulot !

    Bref je suis écœuré du constat de marchandisation globale de la spiritualité.

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