Ne pas me comparer ~ Not compare myself

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Michael à Modi’in, Israël 🇮🇱 

Dès mon arrivée aux Pays-bas, quand j’avais 5/6 ans, je me battais dans la rue. Ma différence semblait difficile à accepter et les plus forts sont toujours venu me défier et provoquer. Heureusement que je n’ai jamais perdu un combat et beaucoup ont fini par me respecter et garder leur distance. Je pense que cela m’a renforcé d’une certaine manière. Du coup, je ne me souviens pas avoir eu des problèmes d’études à l’école primaire. Je passais mon temps à chercher ma place et à me faire accepter.

Je pense que cela a commencé au lycée vers mes 12, 13 ans, quand j’ai pour la première fois fortement senti cette dévalorisation venant de mon incapacité de comprendre des matières comme la mathématique, la physique ou la biologie… ou de retenir des données avec le français, l’allemand ou l’histoire. Je ne pense pas que ça se voyait que je me sentais bête et ne pas à la hauteur, puisque je compensais par le sport. Déjà à 13 ans je gagnais la première place de l’école entière à la journée de sport annuelle. Il y a encore des anciens élèves qui se souviennent de moi grâce à mes prouesses sportives… et aussi parce que j’avais un gros moto dès mes 18 ans.

Entre mes 5 et 21 ans, j’ai fait beaucoup de sport. J’étais fort, souple, rapide et mon corps apprenait vite. Pourtant, dans le club principal, dont j’ai fait parti pendant 12 ans j’ai vécu un choc énorme quand à ma confiance sportive. Quand le moment était venu de passer au niveau « sénior », je m’attendais faire parti de la 2ème, 3ème ou 4ème équipe. Je savais que je n’était pas assez bon encore pour la 1ère, même si une balle sur deux que je lançais finissait dans le panier. Une moyenne très élevée. J’ai fini parmi les vétérans dans la 8ème équipe, la plus basse. Le club avait une forte tendance anti-semite. Je ne le savais pas. Je l’ai appris seulement il y a deux ans. 

Après le lycée, à l’académie militaire j’ai dû me battre encore. L’antisémitisme était présent aussi et certains officiers et sous-officiers ont essayé de me faire abandonner. Quand parfois je rentrais le weekend, j’avais vraiment envie de jeter l’éponge. C’était très très dur. Malgré tout, je faisait systématiquement parti de 5 premières athlètes de mon année… et chaque année j’étais le meilleurs dans une manière d’étude. C’était une semaine avant ma promotion vers le rang de capitaine que j’ai enfin lâché prise après mon premier burn-out.

Il y a eu toujours quelque chose de différent en moi qui finissait systématiquement par pourrir ma vie sociale, professionnel, affectif et même intime. Quand j’ai quitté l’armée en 1984, mon chemin vers MOI a enfin pû commencer. Bien évidemment, même si dans chaque métier j’excellais, je n’étais jamais à la hauteur selon mes critères à moi. Les autres étaient toujours meilleurs dans ma tête, même si je voyais bien tout ce qui n’allait pas chez eux. J’ai fini par ne plus essayer d’être à la hauteur et je me présente depuis des années systématiquement loin en-dessous de mes capacités.

C’est plus simple, car ça évite les conflits et ça correspond quelque part beaucoup plus à l’homme simple que je suis en réalité. Et pourtant, tout en écrivant je me rends compte que ce n’est pas tout à fait vrai. Certes, je suis un homme simple, trop simple même pour vivre dans une société comme la notre. Toutefois, je sais aussi que je suis un Leader, un vrai… un des peu qui existent sur notre chère Terre. Je suis quelqu’un qui sait oeuvrer pour le Grand Tout…  Toutefois, l’homme que je suis devenu n’a plus de force de se battre. Soit la Vie me guidera doucement à MA place, où je sais que ma flamme se rallumera encore une fois… soit je ne serais pas.

Entre hier et avant-hier, je me suis trouvé à trois reprises dans une situation où je ne me sentais vraiment pas à la hauteur. La première concernait le dernier cours d’hébreu de la semaine, avant-hier. Même si j’apprécie les enseignantes, elles balancent des mots et des verbes à tout va, pensant que ça suffit pour les intégrer. Souvent les mots proposés sont carrément inutiles parce qu’ils ne sont qu’utilisés dans la langue écrite formelle. Au lieu de suivre une espèce de logique progressive basé sur le langage courant, ça part dans tous les sens. Avant-hier, c’était trop et j’ai senti que je décrochais et que la tristesse montais. C’était uniquement par politesse que je suis resté jusqu’au bout. Pour focaliser mon esprit, j’écrivais encore et encore l’alefbeth sur une feuille… et je griffonnais des mosaïques… 

Hier, j’ai participé à un cours d’hébreu par Zoom pour lequel je m’étais inscrit. J’avais découvert l’animateur, Elie, sur Youtube et comme il me plaisait vraiment, je me suis abonné pour une année à ses cours par le biais de son application. Je le trouve extraordinaire et j’admire ce qu’il a mis en place pour le francophones qui désirent apprendre l’hébreu. Ça manquait vraiment, puisque la majorité des propositions sont faits pour les anglophones. J’ai adorais participer et je me suis même déjà inscrit pour le cours de la semaine prochaine. Mais, après quatorze mois d’études, je me trouvais assez nulle. Il y avaient encore trop de mots que je ne comprenez pas et parfois je me sentais largué.

Après, pour me détendre j’ai regardé le dernier film avec Tom Hanks… un de mes acteurs favoris. Il jouait tellement bien, que j’ai d’abord pensé que c’était une espèce de documentaire qui parlait de lui-même. Il m’a fallu un peu de temps pour comprendre que le film avait été inspiré de la vie du célèbre Fred Rogers. Quelle belle histoire et quel amour d’homme ! J’ai encore pleuré à chaudes larmes à plusieurs reprises… Dans l’énergie, je me sens comme cet homme et tout au long du film je me suis demandé pourquoi je ne le ressemblais pas davantage dans la vie de tous les jours. Je me suis encore comparé et fait mal, bien évidemment. 

Je tire régulièrement la carte de la comparaison. La somme des blessures que j’ai vécu au cours de ma vie a laissé des cicatrices profondes et indélébiles. Même si je sais exactement QUI je suis et CE que je vaut, la dévalorisation est malgré tout une d’elles. Je la connais très bien et je vis avec elle au quotidien. Quand mes jours sont belles, elle s’exprime par une simplicité et un abandon face à la Vie. A d’autres moments elle peut avoir un effet plus destructeur à l’intérieur de moi.

La carte est là pour me rappeler que je suis parfait tel que je suis. Elle me rappelle l’importance d’être entièrement MOI et de ne pas chercher à être comme qui que ce soit d’autre. La VIE m’a voulu tel que je suis aujourd’hui. Si elle avait voulu que je sois autrement, je serais venu sous une autre forme. J’ai travaillé dur pendant plus de 40 ans pour redevenir vraiment MOI et ainsi si proche de la VIE Elle-M’aime. Je suis conscient de mon importance dans notre jeu commun… même si dans l’absolu, tout n’est qu’illusion.

Je ne parle pas encore l’hébreu comme j’aimerais… Je ne sais pas me débrouiller dans cette société malade… Je ne suis pas comme Fred Rogers… Je ne suis pas comme les autres… Je suis un enfant indigo bizarre, original et profondément authentique et intègre… Je ne vis que pour l’AMOUR et le reste ne m’intéresse pas… Et même si je peu me sentir parfois nulle, je sais que je ne le suis pas ! Si vous saviez à quel point je suis fier de Ce que j’ai accompli et de Qui je suis devenu… Je sens plein de tendresse pour la partie de moi qui a cheminé et qui chemine encore… Mmmmmm…

Je nous souhaite une autre délicieuse journée ∞❤️∞ 

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