Taillefer (09), France đ«đ·
Je boite un peu. AprĂšs avoir dormi sur un seul cĂŽtĂ© durant toute la nuit dâavant-hier, je me suis rĂ©veillĂ© avec une douleur en haut et Ă lâextĂ©rieur de ma jambe gauche. En soi, ça ne me dĂ©range pas plus que ça. Jâai tellement vĂ©cu avec des douleurs atroces que je lâaccueille sans problĂšme. La question est plutĂŽt : âQuâest-ce quâelle me dit, ma jambe ?â. đ
Okay, jâai besoin d’un peu plus de temps pour me prĂ©parer le matin et pour me dĂ©placer, puis je dois un peu anticiper mes gestes et mes mouvements. Ăa ne mâa pas empĂȘchĂ© de mâoccuper des poneys hier matin seul et de manipuler la fourche et les grosses balles de foin. En me voyant boiteux auprĂšs des poneys, avec mes cheveux et ma barbe qui poussent et portant des vieux vĂȘtements, je me faisais penser au vieux CĂ©sar de âBelle et SĂ©bastienâ. đą
Ce matin la prĂ©sence dâEliane Ă©tait quand-mĂȘme soulageante. Surtout que nous avons pris davantage de temps pour rencontrer nos amis quadrupĂšdes, que nous appelions affectueusement les poypoys. Notre intention commune rĂ©cente est de nous mettre davantage Ă leur Ă©coute. De ma fenĂȘtre, lâĂȘtre humain sâest appropriĂ© une place de pouvoir oĂč il dĂ©cide de la sorte de la planĂšte entiĂšre, sans vraiment prendre en considĂ©ration quâelle est vivante aussi et quâelle ne nous nâappartient pas. đ
Peu dâentre nous vont encore Ă la rencontre de nos co-habitants animaux et vĂ©gĂ©taux pour les Ă©couter et vĂ©rifier comment sâentraider et vivre plus harmonieusement ensemble. Pour moi, chaque Ă©lĂ©ment de la nature est lĂ pour une raison. Chaque habitant vivant de notre terre a une raison profonde dâĂȘtre lĂ . Nous nous sommes appropriĂ©s notre maison Ă tous et avons soumis tout ce qui vit Ă notre envie. Nos amis sont devenus notre nourriture et nos esclaves. La nature est devenue notre terrain dâexploitation et de loisir. đ
Ici sur les 88 hectares de Taillefer, il y a des abeilles, des poneys, des chevaux, des plantes aromatiques, des arbres, une source, des ruisseaux, une multitude de petits animaux, la flore et plein de petits coins attirants et inspirants. Et si au lieu de dĂ©cider avec notre volontĂ© de quoi faire de tout ça⊠nous nous mettions Ă lâĂ©coute pour voir ce que ce monde a Ă nous apprendre. AprĂšs tout ce que nous avons dĂ©truit câest certainement la voie de passage pour recrĂ©er un monde meilleur. đŒ
Imaginez que câest un poney qui nous indique qui il a envie de rencontrer et de quelle maniĂšre⊠Imaginez des abeilles qui invitent un de nous Ă sâapprocher dâune ruche autrement⊠Imaginez des arbres qui nous invitent Ă nous installer contre eux ou de danser autour⊠Imaginez quâen Ă©coutant de mieux en mieux, la nature mĂȘme pourrait nous apprendre comment vraiment vivre⊠Mmmmmm…   đ§đœââïž
Bon⊠ma jambe ! Jâai compris quâelle me demande de ralentir et de faire autrement. Elle me demande de faire vivre davantage mon cĂŽtĂ© fĂ©minin⊠dâaller Ă sa rencontre. La piste pour me sortir de lâendroit oĂč je me trouve et mâapprocher de mon plein potentiel se prĂ©sente juste devant mon nez. DĂ©jà ça veut dire que jâai compris et intĂ©grĂ© la leçon prĂ©cĂ©dente ; vivre âmon trucâ ici et maintenant et ne plus attendre demain. LĂ , il sâagit de lâĂ©tape suivante : me rapprocher encore un peu plus de ma fĂ©minitĂ© et de ma ânatureâ originelle. đ
La synchronicitĂ© est parfaite et le message est clair. Un jeune homme qui habite avec son Ă©pouse sur le lieu, en Ă©change pour du travail manuel, a demandĂ© de sâoccuper des animaux les jours Ă venir, pour pouvoir partir au ski la semaine prochaine. Pourtant, jâĂ©tais prĂȘt Ă remplacer Eliane demain matin pendant son absence. Contre toute attente, jâaime beaucoup le rituel du matin avec les poypoys. đŽ
Alors, je vais utiliser lâoccasion qui se prĂ©sente. Je vais aller Ă la rencontre de la nature autrement. Je lâai proposĂ© Ă Eliane auparavant, et mĂȘme si pour moi câest plutĂŽt sa spĂ©cialitĂ© Ă elle, il est clair que chaque conseil que je donne mâincombe Ă©galement. Alors, je vais laisser ma jambe au repos encore aujourdâhui et Ă partir de demain j’irai explorer cette partie de moi que je connais moins bien. đł
Je ne sais pas encore comment je vais mây prendre. Pour lâinstant je pense faire quand-mĂȘme le tour des Ă©tables, pas pour nourrir mes Amis, mais juste pour ĂȘtre avec eux et voir ce qui se passe. Ecouter⊠toucher⊠me poser⊠sentir⊠observer. Puis ensuite, si je me sens invitĂ©, jâirais explorer un peu plus le territoire ici, me laissant guider par mon intuition, mon Ă©coute et la nature mĂȘme. A suivre⊠đÂ
Je vous souhaite une dĂ©licieuse journĂ©e⊠đ«đđłđ»âđđđșđŠ
Bonjour Mickaël
Ton article devient enseignement aujourd hui pour moi
TrÚs riche j acceuille ces mots ces phrases intégralement
Namasté
Florence
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AĂŻe đ
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Je compatie courage
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âșïž
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Dans les pĂ©riodes oĂč je ne fais pas d’exercice physique, je me retrouve assez rapidement avec des douleurs au dos, aux Ă©paules, aux genoux.
Les marches que je fais avec Flamelle ne sont pas assez physiques, alors je m’oblige Ă faire du sport.
DerniĂšrement, Ă Brive, je faisais de la natation et de l’escalade une fois par semaine.
Depuis que je suis à Mérignac, je profite des balades au parc avec Flamelle pour faire des exercices sur le parcours de santé (pompes et tractions).
Je fais aussi du 1/2 squat chez moi, 2 fois par semaine, juste avec le poids de mon corps.
ça m’a tout de suite fait partir le mal aux genoux.
Je prĂ©vois aussi d’acheter un vĂ©lo, d’ici la fin du mois, pour me rendre au travail (14km aller/retour, 4 fois par semaine).
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Courageux âșïž
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Je me rĂ©jouis de voir comment tu vas Ă la rencontre de toi-mĂȘme. Quelle belle aventure ! Je compte sur toi.
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Mmmmmm…
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On sent un changement dans tes articles Depuis plusieurs jours . Beaucoup plus de lĂ©gĂšretĂ© et de lĂącher prise. Mmmm… ça me parle …
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Mmmmmm… âșïž
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C’est rigolo comme surnom les poypoysđ
Oui aller au contact des animaux pour co-creer un monde plus uni.
Ces etres sensibles comme les appelle Mathieu Ricard.
https://www.lepoint.fr/societe/matthieu-ricard-la-souffrance-d-un-animal-est-plus-importante-que-le-gout-d-un-aliment-21-11-2016-2084512_23.php#
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âșïž
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