Amsterdam, Pays-Bas đłđ±
Ca fait dĂ©jĂ quelques jours que je suis de retour dans la ville de mon enfance. Je pense que parmi toutes les villes que jâai visitĂ© câest bien ma prĂ©fĂ©rĂ©e. Jâaime entre autres sa taille. Tout peut se faire Ă pied, mĂȘme si les « Amsterdammers » prennent le vĂ©lo ou le tramway dĂšs que la distance dĂ©passe 200 mĂštres. Jâemprunte un vĂ©lo de mes amis uniquement quand je suis pressĂ©, ce qui mâarrive rarement. đČ
Lâautre jour Marion, lâAmie adorable de Ruben, en me voyant partir Ă pied vers lâambassade de lâInde au nord de la ville pour chercher mon visa, mâa dit : « Tu peux prendre mon vĂ©lo si tu veux ». AprĂšs lui avoir remerciĂ© pour sa proposition, je lui ai demandĂ© : « Pour quoi faire ? ». Sur quoi elle me dit, tout Ă fait logiquement : « Pour ĂȘtre de retour plus rapidement ! ». Je lui ai rĂ©pĂ©tĂ© gentiment ma premiĂšre question : « Pourquoi ? Je nâai que ça Ă faire !!! » đ
Je nâai que ça Ă faire. Et pâŠ.. que câest bon ! Depuis que je suis ici, je prends mon petit sac Ă dos et pars vers la ville Ă pied. Jâai parfois une intention, une course Ă faire ou un envie que je veux assouvir⊠ Jâaime me perdre dans les rues en centre ville. Je ne me perds pas vraiment, je connais la ville trop bien. En une journĂ©e je marche environ une quinzaine de kilomĂštres, que je ne vois pas passer, Ă tel point Amsterdam est une ville agrĂ©ablement animĂ©e. đ„
Jâaime passer dans les rues touristiques et commerciales principales et regarder la foule. En chemin jâadore mâarrĂȘter par-ci ou par-lĂ pour boire un thĂ© Ă la menthe fraiche ou manger une dĂ©licatesse typiquement dâici. Je raffole du hareng cru avec oignons et cornichons sucrĂ©s, des krokettes (Ă base de ragout), les frites que vous ne trouverez nulle part comme ici, des sandwiches avec des spĂ©cialitĂ©s Ă base de charcuterie de vache ou avec du fromage. Les portions sont gĂ©nĂ©ralement gĂ©nĂ©reuses et la qualitĂ© bonne. Surtout si tu sais oĂč aller ! Etonnament, je mange jamais de pizza Ă Amsterdam !!! đ
Les gens dâici sont particuliĂšrement accueillants. Certes, ça diminue avec le temps. Dans ma jeunesse câĂ©tait encore plus fort. Les gens se saluaient facilement sans se connaitre, sâentraidaient au moindre besoin et faisaient souvent de lâhumour spontanĂ©ment. Il y a mĂȘme un mot spĂ©cial pour lâhumour typique dâAmsterdam, « gein ». Je mâen souviens encore. Ce nâest plus pareil aujourdâhui, mais en marchant dans les rues, juste en souriant, pleins dâinconnus me disent verbalement bonjour ou me souhaitent une belle journĂ©e. Je nâai jamais vu ça Ă ce point ailleurs. đ
Depuis que je suis aux Pays-Bas, je reçois une sĂ©rie de cadeaux. La premiĂšre jâai dĂ©jĂ partagĂ© avec vous. CâĂ©tait la co-animation prĂ©vue pour dĂ©but novembre dâun stage avec Emmanuelle Duchesne. Puis, le suivant est lâapaisement que je vis sur le plan alimentaire. La derniĂšre retraite mâa permis dâintĂ©grer dans ma chaire lâĂ©vidence dâaller vers lâAmour au lieu de mâoccuper du baromĂštre, câest Ă dire lâaptitude de me nourrir de prana. Je nâai pas faim, jamais⊠je mange pour le plaisir et aujourdâhui je le fais en conscience. Je ne mâoccupe plus dâĂȘtre oui ou non pranique. Je mâen fou⊠Je fais simplement trĂšs attention Ă ce que je sens et je suis mon envie du moment. LIBRE !!! đ»
En arrivant en ville jeudi, jâai tout de suite pris le vĂ©lo pour aller Ă lâApple store en centre ville. LâĂ©cran de mon ordi Ă©tait abimĂ© et je voulais le remplacer. Mon MacBook Pro a dĂ©jĂ deux ans et nâest plus sous garantie. Quand lâemployĂ© du magasin a vu lâappareil et son Ă©tat impeccable il mâa dit quâil me mettait dans un « programme » lui permettant de mâoffrir gratuitement un nouveau couvercle. Je nâen revenais pas, ça reprĂ©sentait 455⏠de rĂ©paration que jâai reçu en cadeau. Wow ! Jâai rĂ©cupĂ©rĂ© mon ordi hier et jâai lâimpression quâil est tout neuf⊠đ»
Hier, jâai revu quelques camarades de classe de lâĂ©cole primaire. Nous Ă©tions 8, avec la maitresse. Le rendez-vous Ă©tait un cafĂ© Ă lâangle de la rue oĂč se trouvait notre Ă©cole. Aujourdâhui câest une crĂšche pour des tout-petits. Mon pĂšre Ă©tait Ă la mĂȘme Ă©cole que moi. Anne Franck aussi et le cafĂ© se trouve Ă 50 mĂštres de la maison oĂč elle habitait avant la guerre. Nous faisons des petites rĂ©unions comme ça depuis 2004. A chaque fois que je viens en ville, je contacte un copain qui Ă son tour cherche Ă joindre autant de monde que possible. Hier il y avait quelquâun que je nâavais pas vu depuis 35 ans. CâĂ©tait un moment dĂ©licieux⊠Trois heures entre grands enfants. đ
Le cadeau le plus rĂ©cent date de hier. Ma nouvelle vie pointe le nez de plus en plus de maniĂšre palpable et jâen suis ravi. Jâai reçu une invitation de quelquâun qui habite Ă Martinique. Les premiers contacts par tĂ©lĂ©phone et skype Ă©taient trĂšs agrĂ©able et je viens de rĂ©server mon billet pour presque trois semaines Ă partir de mi-septembre. Ca y est, je sors de ma zone de confort gĂ©ographique de maniĂšre douce et agrĂ©able. Yes !!! đ
Cette derniĂšre retraite de 12 jours nâĂ©tait pas facile mais drĂŽlement efficace et transformateur. Jâai vu le cĂŽtĂ© saboteur et terroriste en moi et je lui ai dit ouvertement et clairement « NON ». Ce refus a permis un processus dâĂ©limination Ă l’intĂ©rieur de moi comme sâil sâagissait dâun virus, un abcĂšs ou une tumeur. A partir de quatre jours avant la fin de la retraite ma vie commençait dĂ©jĂ Ă se transformer vers encore plus de libertĂ© et de paix. Merci, merci, merci !!! đ
Beau dimanche Ă tous đ€â€ïžđđđđ
Ton Ăźle approche doucement…đ
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Je te crois sur parole… đâ€ïž
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