Honte ~ Shame

🇬🇧 To translate my article to your language, copy the French text, click on this link and paste it in the Google translator that opens. You can also use the Google widget, on the right side of this page, right under my picture, but the quality is less good…

Michael à Modi’in, Israël 🇮🇱 

J’ai étoffé un peu mon profil Facebook hier… Pour l’instant j’utilise le réseau uniquement pour chercher une chambre. C’est rigolo de voir comment c’est toujours aussi addictif. Pour l’instant, j’ai laissé les notifications actives pour être averti en cas de réponse sur une de mes annonces. A chaque fois que j’en reçois une j’en profite pour lire un peu ce qui se passe dans mon fil d’actualités. Je sens bien à quel point c’est tentant de vérifier ce qui se passe aussi sans notifications dès que je n’ai rien à faire. C’est exactement pour cela qui j’ai quitté FB à l’époque.

Le fait qu’ils récupèrent les informations, utilisent mes données et savent exactement où je suis et ce que je fais, ne me dérange absolument pas. Je n’ai rien à cacher. Ma vie est un livre ouvert et ce blog en est la preuve. Si toutefois je ne publie pas tout et que je garde encore un tout petit peu juste pour moi, ce n’est pas parce que j’ai des secrets… mais parce que j’ai honte de beaucoup de choses que j’ai fait dans ma vie. Je ne me sens pas encore prêt à partager tout ça sur un réseau où les échanges restent relativement superficiels et empêchent les nuances.

En prive ou en public, en face en face, j’oserai. On peut me demander tout que l’on veut, je répondrai toujours sans retenu et avec autant de vérité et de sincérité dont je suis capable. Il suffit juste que j’ai l’espace de m’exprimer tranquillement et de répondre à des interrogations, sans risque de subir la violence des jugements et des incompréhensions de la part des esprits étriqués. Il n’y a aucune chose que je n’ai pas déjà partagé avec au moins une personne. Certains expériences que j’ai vécu, engendré par moi-même ou subi, me remplissent encore de honte et me font rougir quand j’y pense.

Hier soir dans mon lit, j’ai laissé défiler des moments comme ça sur l’écran de mes paupières fermées. Je sentais mon corps se crisper alors que mon observateur intérieur contemplait tranquillement ces moments douloureux. Une partie de moi se demande encore aujourd’hui comment j’ai pu faire ou subir tant de choses improbables… Une autre partie sait très bien à quel point j’étais en manque d’amour… et de tout ce que j’ai pu faire ou laissé faire pour avoir un peu d’affection ou de reconnaissance.

Une troisième partie sait… tout court ! Même si aujourd’hui je me crispe toujours, seulement en y pensant, Elle sait, qu’à chaque instant j’ai fait de mon mieux, et que j’étais la plupart du temps simplement guidé par mes blessures béantes. Cette partie sait aussi que sans ces expériences je ne serais jamais devenu l’Homme que je me sens être aujourd’hui… truffé de dons, véritable libre, hypersensible et avec une énergie qui circule puissamment dans ses méridiens. Pourtant, en même temps, j’ai une nostalgie énorme de l’homme normal que j’aurais pu être…

Bon, je ne savais pas que j’allais parler de tout ça. Je viens donc à l’instant de changer le titre de mon article… Je l’avais d’abord nommé « Je suis un païen ». C’était un titre logique, puisque pour compléter une partie de mon profil, FB me demande quel sont mes croyances religieuses. Me sentant solidement sur le chemin (celui qui est si peu fréquenté !) de mes ancêtres, j’ai voulu fièrement noter « Païen ». Mais, pris de doute quant à la signification de ce mot, selon le dictionnaire, j’ai choisi de marquer la phrase : « Nous sommes tous ensemble UN… » 

Païen est un nom formé à partir du terme latin « paganus » lequel signifie « paysan du village ou civil » et qui provient lui-même du mot « pagus » qui signifie « village ». C’est un terme ayant à l’origine une connotation péjorative (le « pagus » étant l’antithèse de la cité, symbole de la civilisation), utilisé par les chrétiens et l’Église pour discréditer les anciennes croyances.

Depuis l’empereur Théodose Ier, dont le petit-fils Théodose II a officialisé les premières persécutions à l’encontre des non-convertis au christianisme, le mot paganisme désigne les religions dites païennes, c’est-à-dire non-monothéistes, plus souvent dites polythéistes.

De nos jours, ce terme est encore parfois utilisé par les monothéistes pour qualifier ce qui relève du polythéisme européen et qui est en ce sens est opposé au judaïsme, au christianisme, ou à l’islam, religions venues d’Orient. Les héritiers du druidisme ou de l’ancienne coutume par contre, n’ont pas de réticence à se nommer eux-mêmes païens.

J’ai choisi cette phrase, parce que la différence entre monothéisme et polythéisme vient à mon avis simplement d’un vieux malentendu énorme. Un monothéiste crois un un dieu… et pense qu’un polythéiste crois en plusieurs dieux. Pour moi il est clair que les païens adoraient simplement le dieu unique, qu’est la VIE, à travers d’une de ses manifestation, et cela en fonction du lieux et de la saison. Cela a dû certainement donner aux monothéistes l’idée qu’ils adoraient plusieurs dieux.

En même temps, à partir d’un manque de conscience important et collectif chez les adeptes des religions modernes (judaïsme, christianisme et islam), ces monothéistes ont mis ce même dieu unique à l’extérieur de sa propre création. En réalité, nous sommes tous des monothéistes avec seulement une définition différente de ce que veut dire « UN ». Ainsi les monothéistes des religions modernes ont anéanti la culture monothéiste ancienne, juste à cause d’un malentendu. Ça m’échappe toujours, comment quelqu’un peut tuer quelqu’un d’autre juste parce qu’il pense autrement…

Pour celui qui sait regarder, ce qui en apparence semble être en opposition, il n’y a que des couches plus ou moins superficielles d’une et même vérité. Que cela soit dans les religions, la politique, les idées sur la santé ou autre encore… Un peu comme le vent qui tourne dans un sens différent en fonction de la hauteur où on le mesure. J’ai la chance d’avoir la faculté, depuis que je suis jeune, de comprendre tout point de vue et toute personne. C’est la raison pourquoi je n’ai jamais pu voter, d’ailleurs. Par contre, le contraire n’était pas le cas et peu de gens me comprenaient, alors, j’ai quand-même eu ma dose de conflits liés aux idées…

Je nous souhaite une journée plein de douceur et de compassion… ∞❤️∞ 

La bande d’annonce d’une série israélienne rigolo, « Le bon flic »,
que je re-visionne pour faciliter mon apprentissage… 


En savoir plus sur Le journal de Michael…

Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.

Laisser un commentaire