Une nuit avec John

Taillefer (09), France 🇫🇷

Je suis de la génération qui a la chance d’avoir connu Frank Sinatra, Al Jolson, Louis Armstrong et Jerry Lewis… qui a grandi avec Les Beatles, David Bowie, Elvis Presley et Michael Jackson… et qui est témoin de la profusion des stars d’aujourd’hui. C’est une génération charnière dans plusieurs domaines comme la technologie, l’informatique, la spiritualité, la santé, les droits de l’homme, etc. ✌️

Peut-être que chaque génération se vit comme ça. Pour tout le monde il y a eu un avant, un pendant et un après. Je pense que chaque génération a vécu avec l’impression de vivre à moment clé de l’histoire. Je m’imagine que chaque époque a dû connaître son Nostradamus avec ses prédictions pour une fin du monde à venir. 🤓

Je ne suis certainement pas le premier à avoir la sensation de vivre à une époque particulière où l’enjeu est primordial et que la survie de l’humanité et de la planète en dépendent. Je pense que je me sens spécial comme certainement beaucoup d’entre nous. D’un point de vue dualiste ça ne s’explique pas vraiment, même si c’est un peu logique. Mais, compte tenu que nous sommes UN, que JE suis fondamentalement le TOUT, il est évident que ce que JE vis est spécial, essentiel et primordial avec un enjeu de VIE ou de MORT pour moi, pour nous, pour l’univers entier. 😅

Du point de vue de l’Unité, perçu de ma fenêtre, mon histoire est la seule histoire qui existe. Vous, et tout ce qui m’entoure, n’êtes que des facettes de moi que je projette par la pensée énergétiquement dans mon champ de perception. Si je meurs, le monde cesse d’exister. Si je vis l’échec, le monde va à la catastrophe… si je me réalise, l’univers devient un paradis. 🌈 

Ça a l’air énorme, alors il est nécessaire que je me rappelle régulièrement qu’en même temps, ce n’est qu’un jeu qui se joue grâce aux densifications de l’énergie… que rien de grave se passe dans la réalité absolue… que ma participation et ma partition sont aussi essentielles et durables qu’une bourrasque qui s’oublie à l’instant même où elle est passée. 😍

Bon, bref, cette nuit j’étais avec John Lennon. Pas en image comme dans un film, mais en sensation. J’étais connecté à lui, à son énergie, à son histoire. Mon sommeil était léger et je sentais que j’étais en train de m’enseigner quelque chose. La première chose qui m’est venue est qu’il avait tout, du talent, de la conscience, de l’abondance, de l’amour et de la célébrité… et qu’il ne s’est pas suicidé comme Elvis, Maryline, Janis ou Robin. Pourtant il est mort à 40 ans, tué par un type qui s’appelait Chapman et qui avait été un des ses plus grands fans. 🤨  

Dans mon demi-sommeil j’ai essayé de comprendre pourquoi je rêvais de lui et quel était le message que j’essayais de me passer. Il y a une phrase qui m’est venue et que j’ai notée dans la nuit pour ne pas l’oublier. Maintenant que je la relis, je ne m’en souviens même plus… La phrase est : “Si je meurs je ferme la porte !” Pour moi, ça fait allusion à mon désir régulier de rentrer à la Maison, de rendre mon tablier, de jeter l’éponge, de tirer le rideau, de faire ma révérence et de laisser le reste du voyage-chantier pour une prochaine fois. 😏

Le message dit clairement NON ! Pas mourir… ni par suicide, ni par meurtre, ni même par vieillesse. Je suis censé aller jusqu’au bout de mon épopée. La porte est déjà ouverte. Elle est petite, certes, mais avec mon corps qui a minci grâce aux pauses alimentaires, je passe aisément. Tout mon chemin a servi à ouvrir cette porte qui comme le fameux chemin de Scott Peck est si peu fréquenté. La magie vient à peine de commencer… est ce n’est pas le moment d’arrêter. C’est un peu comme si dans un restaurant où le service est tellement long, et que je veux partir exactement au moment où les plats vont être enfin servis… un peu con, quoi ! 😉 

Je me souviens bien du moment de son meurtre. J’avais 24 ans, à un an près l’âge de son meurtrier, et j’étais cadet-sergent en troisième année de l’Académie Militaire. Les média avaient beaucoup parlé de lui et de ses excursions amoureuses avec Yoko Ono. Je n’avais pas compris pourquoi il a été tué. J’ai dû aller vérifier sur internet pour comprendre sa présence dans mon voyage nocturne. En fait, Chapman l’avait tué parce qu’il le trouvait hypocrite ! 😅

“Fan obsédé par les Beatles, Chapman voyait en John Lennon un héros qui lui permettrait de surmonter sa vie moribonde. Il prétendit vouer une admiration sans limites à son idole, et avoir été jusqu’à se marier avec une Hawaïenne d’origine japonaise pour avoir l’impression d’être le couple Lennon-Yoko Ono.

Mais, déçu par une situation qui ne s’améliorait pas, il accusa celui qui l’avait trompé dans ses espoirs : John Lennon, qu’il considérait désormais comme un hypocrite et un traître, d’abord en ce qui concerne la religion avec ses phrases « Imagine no religion » et « Aujourd’hui, nous sommes plus populaires que Jésus ».

Comme il l’avait lu dans la presse, Chapman semblait estimer que John Lennon avait trahi son message de paix et de fraternité entre les hommes, qu’il était devenu milliardaire et menait une vie bourgeoise, et qu’il ne distribuait pas son argent parmi les pauvres.

Dans une interview accordée à Lynne Schultz le 26 décembre 2006, Chapman se justifia : « Lennon nous dit d’imaginer un monde sans possessions, et le voilà avec des millions de dollars, des yachts, des propriétés et investissements immobiliers, se moquant des gens comme moi qui crurent ses mensonges et achetèrent ses disques, en construisant une grande partie de nos vies autour de sa musique. »

Il avoua, malgré tout, qu’il avait décidé de tuer John Lennon pour devenir également célèbre et que son nom soit définitivement lié à la gloire de Lennon, ayant d’autres cibles potentielles, comme Johnny Carson ou Elizabeth Taylor, s’il ne parvenait pas à assassiner Lennon.”  

Wikipédia   

Ma vie d’avant est complètement révolue. J’entends un appel à poursuivre avec une intégrité totale où il n’y a pas de place pour de la tricherie, de l’hypocrisie ou de la compromission. C’est un message qui m’indique que pour aller jusqu’au bout de mon chemin de réalisation, il faut montrer patte blanche et être complètement transparent, libre et malléable. La moindre résistance ou fausse note fera clairement obstacle et m’empêchera d’avancer dans cette lumière à laquelle j’aspire tant et depuis si longtemps. ✨

Mes baro-maîtres seront bien évidemment mes miroirs habituels… mais surtout les quelques Amis qui se trouvent au plus proche de moi, car ils sont le plus sensible à d’éventuelles fausses notes. Bon, ça promets car c’est engageant et ça me plait. J’ai l’impression de plonger encore une fois dans l’inconnu, tête la première. Il est clair que mes nuits sont loin d’être anodines. 😉 

Magnifique journée à tous ❤️💛💚💙💜🖤   


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7 commentaires sur « Une nuit avec John »

  1. Bonsoir Mickaël,
    je te lis, je fais silence, je continue ma ptite vie et puis ce soir, je te lis ces mots, ces phrases qui suivent : La phrase est : “Si je meurs je ferme la porte !” Pour moi, ça fait allusion à mon désir régulier de rentrer à la Maison, de rendre mon tablier, de jeter l’éponge, de tirer le rideau, de faire ma révérence et de laisser le reste du voyage-chantier pour une prochaine fois. 😏

    Le message dit clairement NON ! Pas mourir… ni par suicide, ni par meurtre, ni même par vieillesse.

    Me réveillent , m’interpelle, il est si bon de tomber dans la vacuité, le silence que tout s’arrête un instant, un long moment, une vie s’éteigne ma vie s’effface et voilà que tes mots ci dessus renflamme mon coeur mon corps reprend de l’énergie reprend comme une flamme de l’oxygène et grandit grandi e redonnant à tout mon être vie Namasté pour cela pour me dire non ce n’est pas finit continue car si tu laisses ici ta vie cette vie tu reviendras pour achever d’une autre façon ce que tu n’as pas clos alors merci 1001 mercis Mickaël pour ses encouragements verbales bonne et douce soirée qu’elle soit étoilée et remplit de doux rêves !

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  2. Cher Michaël, j’ai également le « désir régulier de rentrer à la Maison,…….de laisser le reste du voyage-chantier pour une prochaine fois ». Hé oui…
    Aujourd’hui, je constate que mes enfants bâtissent leurs chemins de Vie, que j’ai avec eux découvert et incarné l’amour inconditionnel. Ils ont fait de moi un parent un peu mieux que « good enough ».
    Pourtant je traverse des moments d’une telle fatigue, creux de vague toujours plus profonds. Je me sens comme perdu dans le blizzard artique. Alors, toujours un pas de plus, pour ne pas céder à la tentation de s’arrêter. Ne pas céder au doute.
    Aussi, je trouve grand réconfort à te lire. Je me dis que je serais bien bête de m’arrêter en chemin. Je ne sais où me mènera le mien, mais il m’appartient de le poursuivre en conscience.
    Allez, je me lance à la création de mon blog ! à suivre…

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  3. Hello, Michaël, les résonances … ou miroirs ?! … sont fortes, nous sommes en train de préparer le mariage d’un de nos fils avec une japonaise, et ces clips (que je n’aurais jamais eu l’idée d’aller chercher) de John Lenon avec son épouse sont tellement ajustés ! Gratitude

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