Oirdia

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Anissa de Metz, France 🇫🇷  

On reproche à cette femme, Oirdia, d’avoir transmis un héritage de femme soumise à sa fille, de l’avoir entraîné dans ce modèle de servitude.

Nous parlons bien de soumission et Oirdia elle-même en est une des principales victimes. Elle comme des milliers de femmes avant elles,  s’est pliée aux traditions qui imposaient aux femmes la servitude comme un devoir. Elle est née dans un espace temps, qui l’y a contrainte et dont elle n’a jamais  pu sortir. 

Oirdia a connu l’affection de ses parents avant que ceux-ci meurent brutalement à  peu de temps d’intervalle. Telle une rose elle s’est éteinte aussi vite qu’elle s’est ouverte. 

Elle se retrouve donc orpheline à 6 ans et vivra avec cette sensation de manque qu’elle n’exprimera jamais.

Les kabyles dans les générations anciennes étaient un peuple fière, ne laissant jamais  transparaître leurs états émotionnels. Un peuple dur qui a fait face aux envahisseurs pour préserver leur identité. Ne pas montrer de faiblesse était une question d’honneur alors la petite Oirdia a étouffé sa douleur naturellement.

En perdant ses parents elle a perdu d’un coup , l’amour, la sécurité et la tranquillité d’exister en tant qu’enfant. Elle se retrouve alors avec sa grand-mère et sa petite sœur qui prend d’ailleurs une plus grande place.

Dès lors elle sera une petite fille silencieuse et sa vie tournera autour des tâches du  quotidien, on ne lui a rien appris d’autre. Elle aide sa grand-mère et contrairement à sa sœur ne s’en plains jamais. Elle a vite compris que pour gagner sa place elle devait être obéissante et utile. 

Elle est devenue une femme solitaire, qui ne se mettait jamais en avant et à qui personne ne demandait son avis. D’ailleurs elle a été marié à 15 ans à un homme qu’elle n’avait jamais vu. Elle s’est aussitôt intégré à cette nouvelle famille car il lui fallait être accepté et gagner sa place. Elle a répondu aux attentes en devenant une bonne épouse et une bonne mère dévouée aux siens.

Évidemment en elle toujours ce sentiment de grande tristesse, une sensation d’insécurité permanente et toute sa vie elle a vécu avec ses peurs…

Peur de perdre à nouveau, peur de déranger, peur de dormir seule, peur de s’exprimer, peur de sortir, peur de la douleur, peur de manquer, peur d’être rejeté, peur de mourir, peur de ses peurs… et cela a pesé lourd et l’ont maintenu dans un état de dépendance. 

Puis elle a  été déracinée à l’âge de 30 ans vers un pays où elle ne s’est jamais senti à l’aise. Elle est restée dans la position d’une enfant à qui il faut prendre la main pour aller à l’extérieur. Ses peurs étaient encore plus grandes et elle s’est fait encore plus petite. 

Elle a vécu à l’intérieur de chez elle autant qu’à l’intérieur d’elle même… s’occuper de ses enfants, de son mari, nettoyer la maison et regarder la télévision. C’était sa vie, elle aimait sa tranquillité, sa routine elle se sentait en sécurité ainsi. Elle était même fière car elle avait réussi à trouver sa place où elle ne manquait de rien et pour elle c’était beaucoup.

Ses enfants étaient la meilleure partie de sa vie, sa fierté, elle existait à travers eux. Et elle se sentait légitime d’exister parce qu’elle était mère. Sa grande solitude n’a été comblé que lorsque ses enfants vivaient sous le même toit. Elle leur a offert cette sécurité d’être là, à la même place, disponible pour les accueillir et les nourrir. D’ailleurs c’est en leur étant utile qu’elle leur exprimait tout son amour.

Lorsqu’ils ont tous quitté la maison, elle s’est retrouvé seule, pour la première fois, avec un mari qui ne lui témoignait aucune reconnaissance ni pour ce qu’elle faisait encore moins pour ce qu’elle était. Elle a subit au quotidien, dans le silence, étouffée par cet homme exigent et contrôlant. 

Oirdia s’est soumise à sa condition, elle s’est soumise à un mari et elle s’est surtout soumise  à ses peurs.

Son souci à elle était de trouver une place où elle pourrait  manger et dormir en sécurité. C’était sa manière de s’en sortir et de survivre. Et pour cela elle a sacrifié sa propre existence pour rendre sacré celle des autres.

Elle a pris une petite place en veillant à ne déranger personne, elle s’est habitué à la solitude intérieure et n’a jamais rien demandé aux autres. Elle   est restée soumise pour ne pas risquer sa place, pour ne pas mettre à mal une harmonie qu’elle pensait normale. 

Elle a été une femme sans histoire, effacée, discrète, docile. lui a t-on laissé le choix d’être autre que cela?

Qui a prêté attention à cette petite fille au moment où sa vie se brisait? Qui s’est intéressé à cette femme pour ce qu’elle était? 

Alors encore une fois lui a t-on vraiment  laissé le choix d’être autre qu’une femme soumise? Qui aurait pu s’imposer, se défendre, oser s’affirmer dans ce contexte de vie? 

C’est vrai elle ne s’est pas révoltée, sans doute sentait-elle qu’elle n’était pas armée pour cela.

Oui…elle s’est résignée car elle savait qu’elle n’avait aucune chance de s’en sortir autrement. 

Elle ne se plaignait pas, ne se confiait à personne hormis à sa fille quelque fois,  sans qu’elle en ait eu vraiment conscience, sans avoir pu mettre de mots à cela. C’est de cette non reconnaissance, de ce vide affectif, dont elle a souffert et peut-être même de cela qu’elle  est morte.

Elle n’a pas su gérer ses manques, ni faire face à ses angoisses et ses peurs.

Comme elle n’a jamais exprimé sa vulnérabilité, son corps a finit par le faire pour elle au travers de la maladie. Il a exprimé toute la souffrance accumulée, retenue. D’une certaine manière son corps l’a trahi…un peu comme s’il disait à travers elle «vous m’avez pas vu vivre alors regardez moi mourir». 

Elle a avalé tellement d’injustice et de vide affectif qu’à la fin son système digestif s’est arrêté de fonctionner…elle ne pouvait plus rien digérer.

Elle ne voulait pas affecter sa fille mais elle n’a pas eu le choix de partir de cette façon, elle n’a fait que subir…une ultime fois.

Mais au fond que peut-on réellement voir chez cette femme? 

Pouvez-vous sentir son extrême douceur et sensibilité?

Pouvez-vous ressentir cette force incroyable qu’elle a déployé?

Face à tout ce qu’elle a enduré seule, elle a eu une réaction d’acceptation. Elle a juste accepté son sort avec paix et douceur et cela n’est-il pas un geste d’un Amour infini?

A sa manière elle a montré sa force  par cette capacité énorme d’encaisser et d’endurer. Elle a juste accepté son sort avec intelligence, douceur et derrière ce visage qu’elle affichait sans émotion, elle cachait une infinie tendresse et une grande sensibilité. 

C’était une femme fière qui  a résisté jusqu’au bout, en douceur.

Comment aurait-elle pu transmettre un autre modèle de femme, elle qui a été victime du monde patriarcale.  On ne l’a pas laissé être autrement que soumise en faisant taire son être. Elle n’a pas eu le choix que de laisser cet héritage à sa fille mais elle lui laisse avec noblesse et courage.

Elle lui a passé le relais, en lui transmettant la flamme de liberté. Regarde quelles  ont été mes chaînes… libère toi, libère moi, libère nous…voilà ce qu’elle aurait sans doute voulu dire à sa fille.

Oirdia s’est simplement sacrifié pour  inviter sa fille à rompre cette transmission de chaînes de soumission. Elle lui a laissé le maximum qu’elle pouvait… le courage et l’énergie pour s’en défaire.

Oirdia s’est éteinte avant de comprendre qu’elle était une reine. 

C’était une femme au coeur pur et aujourd’hui je voudrais honorer la femme qu’elle était et l’âme lumineuse qu’elle est.

Je suis celle qui va briser ces chaînes de soumission avec paix et amour. Je suis en train de traverser tes peurs. Je ne veux pas vivre ce que tu as vécu . Je brise les traditions, je me libère et je te libère aussi.

Maman, je t’aime…

Anissa




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Anissa from Metz, France 🇫🇷  

This woman, Oirdia, is accused of having transmitted a heritage of a submissive woman to her daughter, of having dragged her into this model of servitude.

We are talking about submission and Oirdia herself is one of the main victims. She, like thousands of women before them, bowed to the traditions that imposed bondage as a duty on women. She was born in a space time, which forced her and from which she was never able to leave.

Oirdia experienced the affection of her parents before they died suddenly within a short time. Like a rose, she closed as quickly as she had opened.

So she finds herself an orphan at 6 years old and will live with this feeling of lack that she will never express.

Kabyle people in the older generations were a proud people, never letting their emotional states show through. A hard people who faced the invaders to preserve their identity. Not showing weakness was a question of honor, so little Oirdia naturally muffled her pain.

By losing her parents, she suddenly lost the love, security and tranquility of existing as a child. She then finds herself with her grandmother and little sister, who takes up much more space.

From then on she will be a silent little girl and her life will revolve around everyday tasks, she has been taught nothing else. She helps her grandmother and unlike her sister never complains. She quickly understood that to gain her place she had to be obedient and useful.

She became a lonely woman, who never put herself forward and to whom no one asked for her opinion. Besides, she was married at 15 to a man she had never seen. She immediately integrated into this new family because she had to be accepted and earn her place. She met expectations by becoming a good wife and a good mother devoted to her family.

Obviously in her was always this feeling of great sadness, a feeling of permanent insecurity and all her life she lived with her fears …

Fear of losing again, fear of disturbing, fear of sleeping alone, fear of expressing herself, fear of going out, fear of pain, fear of missing, fear of being rejected, fear of dying, fear of her fears … and that weighed heavily and kept her in a state of dependence.

Then she was de-rooted at the age of 30 to a country where she never felt comfortable. She remained in the position of a child to be taken by the hand to go outside. Her fears were even greater and she made herself even smaller.

She lived inside her house as much as inside herself … taking care of her children, her husband, cleaning the house and watching TV. It was her life, she loved her tranquility, her routine, she felt safe as well. She was even proud because she had managed to find her place where she lacked nothing and for her it was a lot.

Her children were the best part of her life, her pride, she existed through them. And she felt legitimate to exist because she was a mother. Her great loneliness was only filled when her children lived under the same roof. She offered them the security of being there, in the same place, available to welcome and feed them. Besides, it was by being useful to them that she expressed all her love to them.

When they all left the house, she found herself alone, for the first time, with a husband who showed no appreciation for her or for what she did even less for what she was. She suffered daily, in silence, suffocated by this demanding and controlling man.

Oirdia submitted to her condition, she submitted to a husband and she mostly submitted to her fears.

Her concern was to find a place where she could eat and sleep safely. It was his way of getting out of it and surviving. And for that she sacrificed her own existence to make that of others sacred.

She took a small place making sure not to disturb anyone, she got used to the inner solitude and never asked anything of the others. She remained submissive so as not to risk her place, so as not to undermine a harmony that she thought normal.

She was a woman without history, erased, discreet, docile. was she given the choice to be other than that?

Who paid attention to this little girl when her life was shattered? Who cared about this woman for what she was?

So again was she really given the choice to be other than a submissive woman? Who could have imposed herself, defended herself, dared to assert herself in this context of life?

It is true that she did not rebel, no doubt she felt that she was not armed for that.

Yes … she resigned herself because she knew she had no chance of doing it any other way.

She did not complain, did not confide in anyone except her daughter sometimes, without her being really aware of it, without having been able to put words to it. It is this non-recognition, this emotional void, from which she suffered and perhaps even that she died.

She was unable to manage her shortcomings, nor to cope with her anxieties and fears.

As she never expressed her vulnerability, her body ended up doing it for her through illness. It expressed all the accumulated restrained suffering. Somehow her body betrayed her … a bit like saying through her « you haven’t seen me live so watch me die ».

She swallowed so much injustice and emotional emptiness that in the end her digestive system stopped working … she could no longer digest anything.

She didn’t want to affect her daughter but she had no choice but to leave this way, she only suffered … one last time.

But basically what can we really see in this woman?

Can you feel her extreme softness and sensitivity?

Can you feel the incredible strength she has displayed?

Faced with all that she endured alone, she had an acceptance reaction. She just accepted her fate with peace and gentleness and is that not a gesture of infinite Love?

In her own way she has shown her strength by this enormous capacity to collect and endure. She just accepted her fate with intelligence, gentleness and behind this face which she displayed without emotion, she hid an infinite tenderness and a great sensitivity.

She was a proud woman who resisted to the end, gently.

How could she have transmitted another model of woman, she who was a victim of the patriarchal world. We didn’t let her be other than submissive by silencing her being. She had no choice but to leave this legacy to her daughter but she leaves her with nobility and courage.

She transmitting the flame of freedom to her. Look what my chains were … free yourself, free me, free us … this is what she would probably have wanted to say to her daughter.

Oirdia simply sacrificed herself to invite her daughter to break this transmission of chains of submission. She gave her as much as she could … the courage and the energy to get rid of it.

Oirdia died before realizing that she was a queen.

She was a woman with a pure heart and today I would like to honor the woman she was and the bright soul that she is.

I am the one who will break these chains of submission with peace and love. I’m going through your fears. I don’t want to go through what you went through. I break traditions, I release myself and I release you too.

I love you mom…

Anissa

18 commentaires sur « Oirdia »

  1. Il n’y a pas assez de mots pour exprimer ce que j’ai ressenti. Après la boule dans la gorge dès le début les larmes sont venues. Merci Oirdia d’avoir permis cela et merci Anissa pour ce texte émouvant.

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    1. Le fait de voir et relire ce texte sur ce blog m’emeut encore plus et c’est aussi l’émotion de Oirdia que je ressens, elle est touchée j’en suis certaine. Oirdia, ma mère, cette femme qui a vécu dans l’ombre est aujourd’hui mise en lumière…merci à toi Fabienne et à vous toutes et tous de l’accueillir

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  2. Les larmes coulent ce matin en te lisant Anissa.
    Moi qui ai arrêté de pleurer il y a plus de 38 ans au départ de ma mère. J’ai regardé la seule photo qui me reste d’elle hier soir.
    A bientôt Anissa.

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    1. Ce matin je me suis réveillée sur la mer…au risque de déclencher une envie furieuse chez vous toutes et tous, j’ai eu la chance de passer la nuit sur un voilier😊
      Cette nuit j’ai donc senti les bercements de la mer et telle une mère, ma mère m’envelopper de cette immensité d’Amour. Je partage ce cadeau avec toi Michèlle. Gratitude 🙏

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  3. J’ai comencé à te lire avec légèreté et au fil des mots j’ai été captivé par Oirdia, suivant sa route comme si c’était la mienne. La révolte puis les larmes sont venues.

    Et l’admiration pour toi, Anissa, qui a su reconnaitre la grâce du parcours de ta mère et recevoir son présent.
    « Je suis celle qui va briser ces chaînes de soumission avec paix et amour », m’encourage encore à être celle qui va briser la transmisssion de la colère des femmes de ma lignée vers les hommes.

    Je viens de relire la plaidoirie de ma mère et je démarre ce matin ma lettre d’amour…

    Merci Anissa.

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    1. Merci Isabelle, je suis en train de vivre l’Amour qui se révèle au-delà de l’espace temps….c’est tres fort en moi. Seul l’Amour peut nous relier dans notre puissance…je sais que c’est une phrase générale qui peut paraitre bateau mais c’est une occasion de vous rappeler qu’en ce moment je suis sur un bateau 😉
      Je t’embrasse fort Isabelle

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  4. Des larmes, le coeur serré, des frissons partout me traversent le corps tant cet hommage est magnifique. Sacrifice, abnégation, et maintenant libération, quel chemin de courage…Je me sens pleine de cette volonté de marcher à tes côtés pour nous libérer et honorer cette mère, cette femme et toutes celles à venir. Merci Anissa de me donner des ailes pour aller vers ma puissance, réveiller cette femme qui sommeille en moi, cette fierté d’être, et pouvoir transmette a mes filles leur rôle d étoile. Je t’ envoie toute ma gratitude et mon amour Anissa.
    Valerie

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    1. Merci beaucoup Valérie, je suis très touchée de ta réaction. Encore une image me vient en rapport avec le bateau 😋
      Je me sens comme un bateau qui vient juste de lever l’ancre…j’ai l’impression d’avoir fait pas mal de chemin mais en fin de compte le port est juste derrière moi, j’ai à peine bougé. Quand je lève la tête vers l’horizon il me reste tant à parcourir, à dévoiler….j’avance tout doux dans cet immensité sans voir la fin…une vie pour cela

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  5. Ma très chère Anissa, tes mots m’ont fait vivBrer (vivre/vibrer) la libération d’Oirdia en « live » comme si j’étais à ses côtés pendant toute sa vie.

    Je ressens maintenant une détente au niveau de mon ventre, un relâchement, c’est cette libération !

    Yes yes yes yes !!!!!! Je saute dans tous les sens en criant victoire ! Félicitations, Anissa !!!!!!!!!!!

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    1. Mon très cher Xavier, merci à toi d’être là à nos côtés 😘
      La liberté d’être qui je suis et de respecter l’autre dans sa liberté d’être. Je suis tellement d’accord c’est une sensation de relâchement qui lorsqu’il m’arrive de la ressentir est une pure extase.
      Me détacher des pensées, me défaire des croyances…voilà la liberté à laquelle j’aspire…comment ? Peut être en restant tranquille, en ne faisant rien…je m’y entraine beaucoup en ce moment, c’est mon premier stage 😊

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  6. Chère Anissa,
    Moi aussi je me suis sentie captivée, toute mon attention tenue le long de ce magnifique et puissant témoignage…. le coeur battant, les images défilant devant moi.
    Je te vois Oirdia, et tu m’enseignes/me confirmes qu’offrir « cette sécurité d’être là, à la même place, disponible pour les accueillir et les nourrir », est tout ce dont un enfant a besoin.
    Merci Anissa pour me montrer Oirdia et toute la Grandeur de son être.
    Merci pour être là pour rompre les chaînes et oser l’inconfort de l’inconnu et la vastitude. Le plus difficile n’est il pas de remonter l’ancre ? Une fois cette étape passée, le bateau vogue et n’a besoin que de confiance et de suivi du cap pour poursuivre quelques soient les conditions extérieures.
    J’ai maintenant très envie d’ecrire aussi à ma maman.
    Avec Amour

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  7. Magnifique partage chère Anissa… J’honore également la Femme qu’était Oirdia, ta Maman…Merci à toi de transformer ses chaines en lumière vers la Paix. Ta libération qui émerge, nourrit en moi mon socle de Vie, mon territoire sacré, celui dans lequel je puise mon calme, ma bienveillance pour moi et pour les autres, et mon ouverture au monde… Gratitude Gratitude

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    1. je peux ressentir comme elle est bien à travers tes mots…merci infiniment de lui offrir avec moi cette reconnaissance qui lui a tant manqué.
      Je trouve magnifique l’image avec l’ancre suivi maintenant de l’encre que tu vas à ton tour poser 💚

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