Bye bye Inde

Trivandrum aéroport, Inde 🇮🇳

Je suis arrivé à l’aéroport déjà à 14h30 ! Mon vol n’était qu’à 5h20… J’avais vraiment envie de quitter l’ashram et changer la chaleur moite pour l’air conditionné de l’aéroport. L’idée de faire « le chat » là-bas pendant si longtemps ne me dérangeait pas du tout. Alors, innocemment j’ai présenté mon passeport et l’image téléphonique de ma réservation à l’officier devant la porte qui m’informait par la suite que les règles interdisaient de faire entrer les passagers plus de 4h avant leur vol. 🎡

Même si je ne comprenais pas tout de suite le sens de ce qui m’arrivait, je reconnaissais bien la signature de mon gamin intérieur qui avait repris « la main ». Alors, j’acquiesçais et suis allé docilement demander permission au manager de l’aéroport si je pouvoir entrer plus tôt. Pas avant 20h, il m’a dit, en y ajoutant le conseil d’aller prendre une chambre jusqu’à mon départ. Tout en suivant ses consignes, je n’ai pas trouvé l’hôtel qu’il m’avait indiqué et suis retourné à l’aéroport où je me suis assis à 20 mètres du lieutenant qui m’avait gentiment refoulé. Retour à la caisse de départ mais tout collant cette fois-ci. 😥

J’ai bien évidemment tout de suite fait le rapprochement avec la relation entre mon enfant intérieur et l’autorité. Il est entendu et compris, mon gamin, de la même manière que le lieutenant a pris le temps pour m’entendre et me comprendre. Par contre, il semble qu’il y a trop de règles… qui empêchent de donner suite au besoin de mon enfant. En réfléchissant je reconnais en effet que j’ai la tendance à créer des petites règles pour moi-même qui servent à me cadrer. Style « ce soir je ne ferais que boire » ou « à partir de maintenant je me lèverais à 5h ». Bon, je vais m’en occuper ! 😔

J’ai aussi fait le lien entre l’importance de l’écoute de mon enfant intérieur et la venue éventuelle de Jonathan. S’il choisi « exister en chair et en os », ça me semble important que je sache l’entendre… l’entendre vraiment… peut-être même au delà de ses mots. 😉

En partant de l’ashram, Shrinat est venu passer les derniers instants avec moi. Le matin, après que nous avions débité des « pumpkins », il m’avait donné une enveloppe me disant qu’il avait consulté mon enfant intérieur avant de venir et que celui-ci était d’accord pour accepter l’enveloppe et de l’ouvrir seulement une fois arrivé à  l’aéroport. Mmmm… le coquin m’a avait mis plein de roupies. Vraiment beaucoup… Je pense que c’était sa façon de dire merci… Alors, j’accueille… Merci Shrinat ! 🤗

Puis, j’ai deux mangues dans mon sac que je viens de recevoir de Jos, un Indien qui est venu alléger mes 4 heures d’attente sur les bancs (pas rouges) devant l’aéroport. Il est venu s’assoir à côté de moi et s’est présenté tout de suite avec un beau sourire… Je me suis quand-même interrogé intérieurement sur ce qu’il allait vouloir me vendre. Mmmm… je sais maintenant ce qu’il fait, vu les photos de sa maison et de sa famille, écouté son histoire touchante et accepté le chaï qu’il voulait m’offrir par la suite. Il ma dit qu’il allait me recontacter pour m’inviter chez lui et « faire peut-être des choses ensemble ». Un homme adorable… 😊

Bon, voulant vérifier avec un autre manager de l’aéroport si 20h était ok pour entrer, je me suis encore gentiment fait balader d’une personne à une autre, faisant bien attention de garder mon sourire… Au moins, ils me faisaient attendre au frais, dans une petite salle d’attente devant le bureau, ou j’ai reçu un sucrerie rose délicieux d’un employé qui passait par-là. Il a du craquer pour le « smiling swami ». Et ça juste au moment que j’étais en train d’écrire mon texte concernant l’écoute de mon enfant intérieur. Finalement j’ai pu entrer à 22h, après avoir dégusté les mangues encore un peu vert du jardin de Jos… 😉 

Avant de partir le matin je suis allé saluer Rimish et j’ai pu avoir une petite photo souvenir avec les « copains policiers de la piscine » tous ensemble. Rimish est celui avec la chemise blanche. C’était rigolo de voir des hommes en uniforme se balader en chaussettes à l’intérieur… J’avais presque aussi une photo de Panchi et Joe, mais vu la quantité de boulot qu’ils ont au ramassage des ordures, je pense qu’ils n’ont pas pu se libérer pour un dernier sourire, alors je les envoyé un hug virtuel par mail.  😊

Je pense que les deux longues attentes à l’aéroport, 2 fois 15 heures ont un sens. J’ai déjà ma petite idée… Ce sera pour mon article suivant. Belle journée à tous 😊

🖤❤️💛💚💙💜

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8 commentaires sur « Bye bye Inde »

  1. moi je trouve que le plus dur pour cet enfant qui nous mène c’est d’accepter toutes ces règles qui nous enferment à tel point que je les outrepasse souvent par provocation et pour bien signifier que je suis pas un mouton, que nous ne sommes pas des moutons et qu’on peut s’écouter sans que ce soit l’anarchie!!! si justement on peut s’écouter et aller dans le sens de nos intuitions plus besoin de toutes ces règles étouffantes, on aura notre propre gendarme intèrieur : !!! chez moi il n’y avait jamais de bonbons parce que je trouvais cela mauvais pour la santé de mes enfants, alors ils trouvaient d’autres moyens pour en avoir et des moyens pas toujours cool, alors j’ai accueilli leur besoin et depuis qu’il y a toujours une réserve de bonbons à la maison ils n’y touchent plus !!! le message est clair non !???? qu’on n’arrête de nous infantiliser au mauvais sens du terme, l’enfant peut être extrèmement mature et moi j’ai totalement confiance maintenant et je le suis !!! faitsant fi des regards désapprobateurs !!!

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