C’est où chez moi ?

Le Rouret 06650, France 🇫🇷

Je voyage tout le temps et certains me disent que je suis un vrai aventurier. Pourtant, je me sens profondément casanier et pantouflard. J’aspire vraiment à trouver cet endroit où je sens que c’est « chez moi ». ☺️

En même temps, j’aime mon épopée, ma quête. J’aime ce que je vis et je suis fier d’avoir eu les couilles de mettre en mouvement ma vie. Et même si je voyage beaucoup, mon chemin extérieur ne reflète que mon voyage intérieur. La recherche de mon « chez moi » sur cette planète n’est rien d’autre que la recherche de mon soi à l’intérieur de moi. 😏

Je voyage tout en sachant que je vais « nulle part ». Les voyages extérieurs me permettent seulement de vivre des situations qui me montrent où j’en suis intérieurement et ils me donnent la possibilité de changer, de me transformer. 😎

Mon grand défi du moment dans ma quête est de cesser de ruminer. Je ne supporte plus ça chez les autres. Quand je me trouve avec des gens qui parlent de leurs problèmes, qui se plaignent, qui se victimisent… si je peux, je m’en éloigne. Ca m’énerve. 😣

Et c’est normal ! J’ai ça en moi aussi, ce tendance à reprocher des choses aux autres et d’oublier que je suis créateur de tout ce qui m’arrive… Le réflexe de me plaindre, de me poser en victime est encore là. De moins en moins certes, mais quand-même. 😠

J’ai un rêve à réaliser et je n’y arriverais jamais en me plaignant. La où je mets mon attention, va mon énergie créatrice. En me positionnant victime, je ne peux qu’entretenir une vie qui reflète cet état de moi. 😒

Je choisi encore une fois de plus de mettre toute mon attention sur le positif, le constructif, le beau… Je choisi d’être Amour, tout le temps. Et si parfois je flanche, alors je recommence. J’ai droit à l’erreur, j’ai le droit de ne pas y arriver d’un coup. 😌

Mais j’ai aussi la responsabilité de mon propre bonheur et pour y arriver je choisi de m’accrocher et de recommencer encore et encore, de ne pas arrêter de me défaire de mes anciennes réflexes et de faire vivre de plus en plus ma partie divine… encore et encore, sans jamais abandonner ! 😍

Belle journée ensoleillée à tous ❤️💛💚💙💜 

 

7 commentaires sur « C’est où chez moi ? »

  1. Bonjour Michael, La méditation se vit à travers notre pensée, notre parole et notre action de manière instantanée dans notre quotidien. C’est un peu la traduction transmise par Krishnamurti et si nous sommes dans cette écoute, cette vigilance et cette conscience, nous grandissons et nous atteignons cette lumière en nous. C’est ce que j’ai compris en lisant K. et elle est belle cette méditation.
    Belle lumière et belle continuation dans ton voyage

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  2. Depuis quelques temps, je n’arrive plus à lire un livre, regarder un film.
    Je n’arrive plus à avoir une activité intellectuelle soutenue, et tout effort en ce sens provoque une souffrance intérieure plus ou moins aiguë.
    Je trouve la paix dans la méditation contemplative.
    Je m’assied, dans un lieu silencieux, et je ferme les yeux.
    Là est mon « chez moi ».
    Une parole de Jésus me revient : « Le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer sa tête ».
    Notre « chez moi » se situe donc vraisemblablement au dedans, dans le repos de notre Être intérieur.
    Autre parole de Jésus : « Toi, quand tu pries, entre dans ta chambre et, ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans le secret ».
    Tu parles d’aller doucement Michaël, et je partage cette vision. Le mouvement, l’agitation extérieurs sont contraires, à mon sens, au chemin intérieur.
    Je conclurai sur cet extrait de « la nuit obscure » de Jean de la Croix qui fait écho selon moi à différents points abordés dans ta vidéo :
    « Quand Dieu leur donna un aliment venu du ciel, qui renfermait en soi toutes les saveurs et prenait, au témoignage de l’Écriture (Sg 16,20-21), le goût que chacun désirait, ils regrettaient la viande et les oignons dont ils se nourrissaient en Égypte et qui plaisaient à leur palais. Ils leur donnaient la préférence sur le pain des anges, si suave et si délicat, que Dieu leur accordait, tellement que, nourris d’un aliment céleste, on les voyait pleurer et gémir, réclamant de la chair (Nb 11, 4-6).
    Telle est bien la bassesse de notre appétit : il soupire après des biens misérables, il prend en dégoût les biens
    inestimables d’en haut.
    Cependant, je l’ai dit déjà, si les sécheresses proviennent de la purification de l’appétit sensitif, l’esprit peut bien de
    prime abord, pour les raisons susdites, ne pas percevoir de goût : il sent du moins de l’énergie et de l’ardeur pour le bien, grâce à la force substantielle que lui communique l’aliment intérieur. Cet aliment, en effet, est pour l’esprit un principe de contemplation sèche et obscure, contemplation qui reste cachée à celui-là même en qui elle réside.D’ordinaire cette sécheresse et ce vide qui tourmentent l’appétit sont accompagnés d’un désir de rester en solitude et en repos, sans pouvoir penser à rien de particulier ni avoir envie de le faire.
    Si ceux qui en sont là savaient effectivement se mettre en repos, se dégager de toute œuvre intérieure ou extérieure et ne pas s’inquiéter de ne rien faire, ils se trouveraient, grâce à ce dégagement et à cette oisiveté, en état de goûter sans délai la perfection intérieure qui leur est présentée. A la vérité, sa délicatesse est telle que d’ordinaire il suffit de désirer en sentir la douceur pour ne la sentir pas, car, je le répète, c’est dans l’oisiveté et l’entier dégagement qu’elle se laisse percevoir. Il en est comme de l’air : lorsqu’on ferme la main pour le saisir, il s’échappe. »

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    1. Oh, waouh, merci Alain pour ces précisions.
      Je comprends mieux pourquoi je mange une fois que je m’agite dans tous les sens…
      C’est un stress que j’ai envie de calmer et comme je n’ai parfois pas l’occasion ou tout simplement le réflexe de m’asseoir pour ressentir cette divine Présence en moi, hé bien, je mange…
      Belle prise de conscience, merci !

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      1. Hummm, Michaël, j’ai vu ta vidéo il y a quelques jours … Elle m’a beaucoup parlé.
        Ce chez Soi que l’on ne peut découvrir en effet que quand on est dans la lenteur, dans le silence et qui nous permet de ressentir le brasier d’Amour qui nous habite.
        Ce brasier que l’on oublie dès que l’on est en-dehors de Soi : dans le sauvetage, dans la nourriture physique, dans les attentes envers les autres, dans toutes les distractions de ce monde qui ne sont pas un problème en soi mais qui nous écartent de cette perle qui est en nous et qui serait si facilement accessible si seulement on arrêtait parfois d’aller à l’extérieur.
        Merci pour ce partage. Je sens que je vais l’écouter maintes fois en piqûre de rappel 😀
        Gros bisous et à bientôt…
        Karine

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