Allonnes (72) France 🇫🇷
Je me pose ici chez mon Amie de longue date et j’en suis content. Elle habite dans un hara et le cadre est magnifique. Le vent souffle fort, l’air est humide et la température autour de 10°C, je dirais… 😊
Ce derniers jours je vis l’impression d’avoir fuit. Que pour éviter d’être blessé, avec ma sensibilité à fleur de peau, j’ai pris la route. Je ne sais pas si c’est vrai. Peut-être… 🙄
Il est vrai que je suis hypersensible. Je l’ai toujours été. Sensible au regard des autres, à leur affection… aux mots qu’ils me disent. Je peux me sentir agressé facilement. Je pense que je suis encore en mode « défense », après avoir vécu des années d’intrusion malsaine et je « contre-attaque » facilement. 🤔
En plus, en tant qu’accompagnant, je suis beaucoup confronté avec ce même phénomène chez ceux que j’accompagne. Il y a donc en plus, une sorte de déformation professionnelle qui dirige beaucoup mon attention sur l’évitement ou la défense par rapport à l’intrusion ou débordement éventuels. 😡
Quand quelqu’un entre dans mon territoire je peux sentir soudainement beaucoup de colère. Je pense que cela durera encore un peu. Le temps qu’il me faut pour pleinement habiter ma territoire à moi. Car si quelqu’un m’intruse, c’est que j’intruse forcément moi aussi. 😳
Donc, encore et toujours je m’efforce à habiter pleinement mon territoire. Et pour moi, cela veut dire que j’assume pleinement toutes mes facettes… Que j’ai « de quoi faire chez moi » au lieu d’aller chercher chez l’autre pour l’aider à vivre SA vie. Oui, ça revient et revient… Et ce n’est pas terminé !!! Je vais bien finir pas y arriver un jour. 🤑
Une chose est clair. Tant que je n’y arrive pas, il y aura des hommes qui se sentiront en danger avec moi et il y aura des femmes « en détresse » qui sauront capter mon attention… puis, mes scénarios se répéteront. J’en parle dans la vidéo que j’ai enregistré aujourd’hui. 🙃
Là, c’est le moment de faire une petite pause pour rêver la suite de mon histoire… Je crois aux contes de fées et je suis persuadé que mon histoire finira bien. 😍
Ah oui, aujourd’hui quelqu’un m’a dit qu’en fait ma maison, c’est mon Blog… D’ailleurs, elle m’a fait remarquer que j’y suis « hébergé ». 😉
Belle fin journée à tous et merci d’être là… ❤️💛💚💙💜
Bienvenue sur mon blog… 
bonjour Michael. Je suis souvent très en phase avec tes ressentis et chaque fois que je te lis ou t’écoute j’ai l’impression de m’entendre. En ce qui concerne la fuite, je ressens souvent le besoin de sortir et marcher vite comme si je fuyais quelque chose sans savoir vraiment quoi. Et trouver le juste milieu entre soit tout laisser passer soit ne plus rien supporter qui ne soit ressenti comme une atteinte à ma liberté , me pose encore quelques problèmes. Et je ne sais pas toujours non plus m’exprimer sans intruser l’autre. D’un autre côté le jour où cela ne me posera plus problème, cela n’en posera plus non plus aux personnes que je rencontrerai et donc les rapports seront plus simples. C’est vrai que ce n’est jamais fini ce travail sur soi. C’est un CDI a plein temps. Allez courage on va s’en sortir, comme tu dis, l’histoire finira bien
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C’est bien ça, un CDI à temps plein ! Bien évidemment, je ne parle que de moi, mais je suis persuadé que ce mode de communication qui déborde, est la source des relations qui ne durent pas… A force de déborder, un des deux fini par se noyer… Merci Marie Christine pour ton partage ! 😊
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« Assumer jusqu’au bout des ongles qui je suis »… « Habiter pleinement son territoire », la réconciliation du père et de la mère en moi… Et reprendre ma liberté, refuser de continuer à faire allégeance à ces scénarii que les circonstances de la vie m’ ont imposées ou que j’ai accepté plus ou moins consciemment. Ce qui m’appelle dans ta vidéo, c’est cette liberté d' »être » d’abord pour pouvoir être ou vivre avec quelqu’un.
Etre avec une personne (amour ou amitié, femme ou homme) non pas parce qu’elle représente un tout, mais vouloir approcher cette personne parce qu’elle se trouve dans le respect de ma liberté et que je respecte la sienne, elle habite son territoire et moi j’habite mon territoire. C’est cela la simplicité et la paix. Et un amour léger et frais entre deux personnes … Pas de passif, pas de lourdeur…
Le principe du territoire est pour moi essentiel car je ne m’étais jamais rendu jusqu’à très récemment combien j’ai été intrusée, que je me suis laissée intrusée, même par mon propre « thérapeute ». Pas simple d’en prendre conscience, mais une fois cela compris, quel soulagement. On se laisse intruser parce qu’on aime se rassurer avec nos mensonges à nous-même si inconfortables mais si rassurants… Vouloir reprendre sa liberté quitte à perdre quelque chose … oui.
Qu’est ce que je suis prête à lâcher ?
C’est mon taf du moment …
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En tant qu’accompagnant je suis souvent confronté au fait que les gens ne considère pas leur comportement en tant qu’intrusif ou même violant. Je suis le premier à constater chez moi-même à quel point je lutte contre un habitude verbale que j’ai appris depuis que je suis tout petit et qui est considéré normal… mais qui en fait, casse tout !
Merci pour ce retour, Nathalie… 😊
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le respect des territoires m’a permis un détachement et plus de discernement quant à mes relations avec les autres personnes. C’est très récent, comme un voile qui me tombait des yeux. Au lieu de me précipiter d’agir pour être aimée, je pose désormais chaque action avec une réflexion : pour quoi est ce que je fais ça ? Pour être aimée, pour plaire, déplaire, castrer ou réellement pour moi, me grandir, nourrir mon être et me faire plaisir. Personne ne peut imaginer le soulagement de ce recul : je reste très attentive au mensonge à moi-même. Je suis devenue très vigilante car le mensonge rassurant fausse les frontières de ma relation avec moi-même.
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Bravo Nathalie… A mon humble avis, le territoire est LA source ! Savoir habiter pleinement le sien évite tout conflit, toute colère… et du coup toute maladie ! Mais, j’avoue que c’est l’Utopie à atteindre… ❤️
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Namasté… Je retiens très peu de citations ou extraits de livres mais en voici un qui est resté en moi : « La simplicité apporte la joie, la complexité apporte le désarroi » (Abraham parle – Esther Hicks). Dans mon quotidien, j’essaie autant que possible cette formule (« auto créee ») : A2S = authenticité, sincérité et simplicité. Simplicité est la plus difficile à appliquer et pour une seule raison : Madame Peur montre parfois le bout de son nez. Enfin, le bout de son nez ça va, c’est quand elle arrive toute entière que cela se complique :-)) Belle journée…
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Merci Marie… Je connais le couple Hicks aussi. Joli A2S… Moi, je connaissais KISS de l’époque de l’armée. Keep it simple… Pas mal non plus. 😉 🙏🏼
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Mmmmm
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☺️
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